Ichiko est revenue à ces racines, loin du vacarme de la ville. Elle se débrouille seule dans une petite maison. La proximité avec la nature, lui permet d’être indépendante pour se nourrir.
4e de couverture
De nos jours, dans la région d’Akita, au Nord du Japon… Ichiko vit à Komori, un hameau dont le nom signifie “petite forêt”. Son existence s’écoule paisiblement, entre ses expérimentations culinaires, basées sur les produits naturels locaux, et ses voisins et amis, Kikko et Yûta. La jeune femme, éprise de la généreuse campagne qui l’entoure, tente d’apporter un semblant d’animation auprès de ses habitants. Mais sous son enthousiasme sincère, se cache le coeur meurtri d’une petite fille autrefois abandonnée par sa mère. À mesure qu’Ichiko dévoile ses secrets, elle nous fait aussi découvrir ceux de la sauce Worcester à la japonaise, et d’autres spécialités inspirées par les richesses d’une nature féconde.
Mon avis
Sur la couverture, on observe une jeune fille aux cheveux courts qui dévore une pêche. Derrière elle, la nature prend le dessus avec des nuances de vert. Une image qui représente très bien l’histoire que va nous raconter Daisuké Igarashi. Il nous invite à suivre le quotidien d’Ichiko à travers les saisons dans une zone reculée au Japon. Son personnage n’a rien d’exceptionnel et est même un peu fade. Elle n’a jamais connu son père et sa mère l’a abandonné du jour au lendemain. Cette dernière lui inventait des histoires fausses qu’elle a tardivement compris comme telle. D’ailleurs, sa personnalité, son état d’esprit sont secondaires dans ce récit bien qu’on en apprend vaguement plus sur son passé. La focalisation se fait uniquement sur des préparations culinaires avec ce que qui pousse dans le village. Manger permet de survivre. Il y a des choses qu’elle peut faire seule chez elle et d’autres qui sont des activités communautaires féminines. D’ailleurs entre la préparation pour se substanter et travailler, elle n’a guère d’autre temps pour autre chose. Parfois, des liens sociaux se cultivent avec des voisines mais cela à toujours un rapport à la nourriture. On nous montre comment on fait et cela va même jusqu’à des recettes. Ne salivez pas trop d’avance les gourmets car vous aurez peu de chance pour réaliser les recettes chez vous souvent par manque des ingrédients. En même temps, le manga ne s’adresse pas dans un premier temps à un public français. Le mangaka fait surtout un récit autobiographique car lui aussi a décidé d’aller vivre un peu plus isolée pendant 7 ans dans d’Iwaté. Il a créé une courte série pour l’occasion. On sent une passion de raconter ce lien à la terre comme élément indispensable à sa pérennité. Pourtant, on s’ennuie assez rapidement. On ne s’attache pas au personnage principale, les activités semblent inlassablement les même choses, c’est très lent. Le dessin peut en dérouter quelques uns car nous sommes loin des choses plus classiques comme « Naruto » ou « Dragon Ball ». Le trait est plus léger et plus fréquent comme si l’on voulait donner une impression de carnet de voyage. Un ensemble qui ne convainc pas tellement au final arrêtant ici la découverte.
Si vous aimez les très longues descriptions de préparation culinaire, vous trouverez votre plaisir. Sinon passez votre chemin.