La situation prend des proportions de plus en plus importante. Une nouvelle fois, un robot vient de mourir. Quel fin devient possible?
4e de couverture
Pluto… Sahad… Goji… Abullah… De mystérieux personnages entrent en scène… Gesicht les poursuit et découvre enfin ce qui se cache derrière ces effrayants meurtres en série de robots !
Mon avis
On nous disait que Gesicht pouvait tout régler grâce au matériel dans lequel il est constitué. Progressivement on comprend qu’il ne va pas résoudre le problème avec sa force. Depuis qu’il se souvient avec tuer un homme et avoir été envahi par la haine, il n’est plus le même. On lui donne des ordres et il décide de ne pas les écouter. Voilà une attitude qui en surprend plus d’un. Il peut faire des choix en toute connaissance de cause. La tristesse aussi l’incite à déverser ses larmes. Des noms prennent plus d’ampleur et on sait qu’ils sont les coupables. Faut-il la mort pour éradiquer la souffrance? Une question digne d’un sujet du bac philosophie. Son attitude signifie tellement de chose. Y a t’il plus d’humanité dans une machine que dans un humain? On vient à se le demander. Surtout que le parallèle avec le conflit irakien n’est pas très loin et on y voit une dualité entre intérêts économiques et souffrance de la population civile. La vision du grand public est relative juste à la communication choisie par le pouvoir en place. La frontière entre le bien et le mal devient plus flou. Jusqu’où cela va mener le lecteur? Nous le saurons assez vite car il reste 2 tomes. Cet ouvrage nous montre que les enjeux géopolitiques peuvent très complexes et qu’il faut toujours cultiver son esprit critique. La fiction parfois n’est pas si éloigné de la réalité.
Un tome qui fait monter le suspens en nous montrant la complexité d’une situation. Y a t’il une échappatoire positive à tout ce chaos?
Lire l’avis de Les blablas de Tachan : » L’ambiance devient plus pesante et les intrigues plus sombres. La fin est aussi bouleversante qu’inattendue, cette série arrive toujours à me surprendre. Mais je me demande si les méchants sont vraiment ceux que l’on croit… »