Est-ce qu’une fille se résume à ne pas avoir de zizi et d’aimer des choses superficielles? C’est ce croyait Max. Mais Zazie va changer toutes ces certitudes.
4ème de couverture
Avant, pour Max, tout était simple : il y avait les Avec-Zizi et les Sans-Zizi. Mais quand Zazie arrive dans sa classe, Max la repère tout de suite. Car cette fille-là fait tout comme les garçons !
Pourtant, elle n’a pas de zizi ? À moins que…
Mon avis
Belette m’a conseillé ce livre et je l’en remercie beaucoup. Bien trop souvent, on dit aux enfants ce qui les différencie c’est d’avoir ou non un zizi. (Pénis est un gros mot pour dire les choses contrairement à bite par exemple. On évite quand on parle d’intimité de dire qu’un chat est un chat. On ne sait jamais, c’est important de montrer et d’inculquer le tabou assez tôt). Et donc une fille, c’est un garçon en moins bien puisqu’elle n’a pas de zizi. En plus, elles ne s’intéressent qu’à des choses sans intérêt contrairement aux garçons, aux vrais. Cela commence jeune d’inculquer des aprioris. Thierry Lenain décide de s’approprier cette histoire bien trop vraie dans la réalité pour donner un autre son de cloche. Zazie qui ressemble à une petit fille ordinaire s’intéresse à des choses de garçons. Max ne comprend pas car ce n’est pas dans le schéma qu’on lui a inculqué. A moins que Zazie se fasse passer pour une fille et que se soit un garçon. En menant l’enquête il constate que non. On arrive à la magnifique conclusion que Zazie ce n’est pas une Sans-zizi mais Avec-Zézette. « Et oui… il ne manque rien aux filles! » C’est important d’apprendre cette notion dès le plus jeune âge. Ne pas avoir un truc qui pendouille ne réduit pas la valeur d’autrui. L’organe sexuel est différent et n’est lié à aucune compétence culturelle, sociale, professionnelle.. Pas de jugement de valeur à avoir et qu’importe à l’âge de sa vie. Différent ne veut jamais dire moins bien juste pas pareil. Le scénariste apporte le sujet avec beaucoup de douceur, de pédagogie et d’humour. Une façon originale d’aborder un sujet très sensible pour nombreux parents. Donc n’hésite pas à offrir ce livre à des familles qui pourront rendre ordinaire un thème qui l’est vraiment. L’auteur appui sur une réalité sociale bien trop vraie. A force de demander aux filles d’être gentille et discrète, en effet dans les cours d’école elles occupent moins d’espace. Alors que les garçons à qui ont valorise l’énergie, le sport, le dynamisme, la violence, ils sont au coeur de l’espace et font plus de bruit. Dès leur premier âge, on leur fait intégrer des valeurs qui permettront d’avoir leur place dans la société du futur. Un constat triste qui tend à dire que les changements cela ne sera toujours pas maintenant.
Un petit livre à offrir et à rendre disponible dans toutes les bibliothèques qu’importe ce que demandent les intégristes religieux. Apprendre l’égalité n’est pas une question d’âge, mais d’ouverture d’esprit et de tolérance.
Je suis contente de te l’avoir fait découvrir ! 🙂
Il va partir pour Noël chez un jeune lecteur 🙂
Merci encore.
Il va bien s’amuser alors !
J’espère 🙂 Les parents ne me diront rien de toute façon 🙂
Ben enfin, pourquoi ???
Je m’occupe des cadeaux pour les amis de choupinou et de leurs enfants. Mais je ne vais pas chez eux. 🙂
Ah ok, je pensais qu’ils ne parlaient jamais des cadeaux reçus… Ma soeur m’a dit que la petite adorait le dernier que je lui avais acheté, avec Léon qui cherche ses vêtements, envolés et surtout son slip 😆
c’est quand même le plus important le slip 🙂
Ouiiiiiiii !!!!