Attention derrière un adorable petit robot peut se cacher une tornade. Marylin Monroe en est la preuve avec son tempérament de feu. Spirou et Fantasio vont-ils pouvoir changer la donne?
4ème de couverture
Le village de Champignac menace de tomber aux mains d’une armée de cyborgs menée par la terrible Cyanure.
Mon avis
Franquin a soufflé sa bougie et d’autres ont repris le flambeau de sa série « Spirou et Fantasio ». Les puristes se demandent toujours s’ils sont à la hauteur du maître? On sait bien que ce n’est pas possible et heureusement. Chacun a son talent et aussi son imaginaire propre à son époque. Là on ne peut pas le nier quand on nous plonge au coeur d’un village où tout ce qui électrique et électronique perd la boule. Derrière tout ça ce chaos se cache une femme forcément. Sous l’apparence, on trouve Marylin Monroe, un robot de compagnie, créé par Caténaire. Suite à une petite erreur technique le robot est devenu fou et engendre des problèmes partout où elle passe. Grâce à un petit robot rose à roulette, les héros Spirou et Fantasio débarque et vont résoudre les problèmes. Tome et Janry qui s’occupent du « Petit Spirou » avait déjà une base pour s’occuper du grand groom. Ils en ont profité pour faire un clin d’oeil à leur série et aussi au père fondateur des personnages mythiques. D’ailleurs, le récit se déroule dans le village de Champignac où réside leur ami qui ne sera pas présent. Un peu partout on trouve parsemé des jeux de mots en tout genre. C’est mignon mais sans plus. Par contre, c’est à l’image de l’histoire qui même si elle est menée tambour battant, on s’ennuie un peu. Où est passé l’enthousiasme et la folie d’avant? Le robot aurait pu être plus réfléchi, plus malin et moins cliché. Un homme seul qui créé presque un robot sexuel et une usine qui n’a besoin de personne pour tourner sont symboliques de notre époque. Le marché des robots pour satisfaire ces messieurs n’a jamais été autant prospère. En effet, la robotisation fait que dorénavant les usines ont de moins en moins besoin de personnel pour les faire fonctionner. Une entreprise qui produit beaucoup n’est plus forcément synonyme d’emploi. Le monde est en là. Pourquoi avoir donné un ton de l’ancien? Pas besoin de faire une sorte de plat réchauffé pour innover. L’album se clôture avec la satisfaction de pouvoir en rester là. Il faut peut-être accepté aussi de passer à d’autres choses sur lequel ne pèse pas les traces d’un lourd passé.
Aller au-delà des lieux communs n’est pas toujours facile surtout avec des fans de la première heure et ceux qui découvrent une série. Choisir n’est pas toujours renoncé.
Je ne l’ai jamais lu, celui-là
ce n’est pas grave je dirai 🙂
Je me disais bien que je n’avais rien loupé 😆
Reste sur les premiers 🙂
Ceux d’Emile Bravo sont biens 😉
Je dois tous les lire de toute façon. J’aimerai travailler sur la science dans la bd.