Le tatouage n’est pas seulement un phénomène de mode éphémère. Il a à la fois une histoire et ces passionnés. Cookie Kalkair va trouver le moyen de vous emmener dans un monde à part plein de joie.
4ème de couverture
Structuré comme un carnet de bord, Lever l’encre suit l’auteur se faire tatouer dans différents pays. On part à la rencontre d’artistes incroyables tout en explorant pourquoi et comment on tatoue son corps, ainsi que les diverses cultures du tatouage. S’y ajoutent les imprévus et les petits miracles de la vie ! Cette BD reportage au style coloré incarne le cheminement et les voyages de son auteur.
Mon avis
Comment ne pas tomber sous le charme de la couverture ultra-prometteuse? En un coup d’oeil, je n’avais pas le choix de me plonger dans ces pages. Aussitôt, je pense à la série « Tebori » de José Robledo et Marcial Toledano. Le monde du tatouage à quelque chose d’attirant et de fascinant. Cookie Kalkair a décidé de partager cela avec les lecteurs à travers un voyage personnel. A travers ses voyages dans le monde, il marque son corps, son esprit et sa culture générale. Encrer son corps n’a rien d’innocent et qu’importe les périodes. Il va tout expliquer avec enthousiasme, énergie et folie. Son trait dynamique nous emporte tout de suite et les pages se dévorent avec plaisir. On apprend des choses. Par exemple, je ne connaissais pas le terme scratcheur.se qui sont ces gens qui tatouent n’importe qui sans jamais s’être formé. Le confinement a fait naître des vocations chez beaucoup d’individus. Et il faut souligner le choix éditorial car les pages sont rouges avec des crayonnés vert. Quelle ingéniosité d’avoir permis cette singularité qui convient à merveille à l’ouvrage. Pour ceux qui aiment avoir un trace indélébile, ils vont pouvoir récupérer des bonnes adresses, il leur fait une très bonne publicité. Et oui, comment ne pas avoir envie de se faire tatouer après cette lecture? On ne peut pas.
Une lecture qui redonne le sourire, pousse notre curiosité et surtout nous incite à resaluer l’aiguille à tatouer.