Yakari – Tome 1 – Yakari et Grand Aigle – Derib et Job

La vie suit son cours dans la tribu de Yakari. Lui n’est pas comme les autres enfants. Son animal protecteur l’emmène à vivre d’incroyables aventures.

4ème de couverture
Yakari, un enfant sioux, a vu Grand Aigle en rêve. Il le reverra «pour de vrai» le jour où il aura réussi à lui ressembler. Yakari essaie de voler, en vain. Puis il sauve son amie Arc-en-Ciel, attaquée par une mère puma. Enfin, il délivre le poney Petit Tonnerre, coincé dans un éboulis. Grand Aigle offre alors à Yakari sa plus belle plume et lui révèle qu’il est son totem. Mais personne ne croira ce papoose affabulateur…  Yakari quitte le camp. Il verra qu’il peut parler avec tous les animaux !

Mon avis
Yakari fait parti de ces bandes dessinées que l’on a lu dans sa jeunesse et qui nous a marqué. On se souvient de ce petit indien intrépide accompagné de son meilleur ami, un cheval libre, Petit Tonnerre. Ce premier tome nous permet de présenter le héros de la série qui existe toujours. Le jeune indien possède un don exceptionnel puisqu’il peut discuter avec les animaux. Son animal protecteur est l’un des plus honorable qu’il soit avec le Grand Aigle. Il le voit souvent dans ces rêves et lui donne des conseils, des choses à faire. A son réveil le voilà qu’il cherche à pouvoir avec la grandeur de l’animal. Une indication qui va le faire rencontrer en vrai et avoir une mouture particulière. Contrairement aux autres chevaux de la tribu, Petit Tonnerre restera libre et jamais il n’acceptera de porter une selle. Ils sont amis et donc il n’y a pas de rapport de force ou de supériorité. Ils sont libres et égaux. Cohabiter avec la nature et ses représentants n’est pas le plus beau message que l’on pouvait entendre. La tribu se déplace selon les besoins et les périodes pour vivre au rythme de l’environnement et ne consomme que ce qui est nécessaire. Cette trame de fond est en complément des péripéties incroyable de Yakari qui fait que l’on a jamais le temps de s’ennuyer. Puis aussi le dessin même s’il est ultra-classique ce qui s’explique avec sa publication en 1969. Par chance, les goûts sur l’apparence d’une bd n’a pas trop changé de nos jours. C’est tellement mignon et gentillet que l’on a très envie de retrouver toute la tribu pour vivre une nouvelle aventure étonnante. Et en plus aucun doute que le charme opérera sur les enfants à partir de 8/9 ans.

Un voyage dans le temps et dans une époque réinventer pour nous faire respirer l’air de la nature.

6 commentaires

  1. Je l’ai lu gamine, mais je trouve que ça a mal vieilli. J’en avait lu un plus récent et je n’ai pas retrouvé le plaisir que j’avais, gamine.

    Mais ça reste un bon souvenir, c’était gentillet et je ne dirai pas de mal de Yakari et de son super poney !

      • Oui, sans doute que les premiers « marcheront » mieux avec moi… j’ai 10 ans depuis des années, j’ai encore fait l’imbécile avec les filles de ma cousine hier 🙂

      • Blueberry est une série « adulte », avec de la violence et rien de gentillet, comme dans Yakari, elle a bien vieille, la saga Blueberry 🙂

        Par contre, relire « boule & bill » me dérangerait moins.

      • Se sont de vieux trucs… J’ai lu Yakari en même temps que Blueberry et Boule et Bill, Spirou et Fantasio… Je n’ai eu accès à tout ça que quand une médiathèque à ouverte au centre ville de ma petite ville natale. Il n’y avait pas de bd dans le bibliobus.

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