Pour changer les choses faut-il être forcément être adulte? Greta Thunberg inspire des adolescentes. Une bande de copines décident de prendre l’exemple pour relever les défis de la protection de la nature.
4ème de couverture
Que faire quand on a 13 ans et qu’on veut sauver la planète…
Et que personne n’en a rien à faire de l’écologie ?
Hyper motivées, Ehma, Lily et Fadila partent en expédition pour s’attaquer à l’un des plus grands pollueurs des mers.
Mais quand il faut traverser la France pour aller à Saint-Nazaire, c’est toute une aventure pour trois filles qui se font appeler… #Les Belles Vertes.
Mon avis
Même si on peut se dire que c’est une bande dessinée dans l’air du temps cela ne veut pas dire qu’elle manque d’intérêt. Loïc Nicoloff est arrivé à construire une histoire avec beaucoup d’ingéniosité. Il arrive à trouver le bon équilibre entre les mésaventures d’adolescentes, la vie à l’école et à la maison et la prise de conscience environnementale. Progressivement, le club de copines, Fadila, Lily et Emma vont proposer un projet concret dans leur collège. Il n’attire pas foule ce qui est bien normal. La superficialité prend souvent le dessus sur des choses plus nécessaires. Alors elles vont voir plus grand et sur le chemin de leur objectif elles vont aborder la pollution des mers, du sol, numérique, le réchauffement climatique, la surconsommation… Alberto Zanon va l’aborder dans les échanges entre amis mais aussi avec des articles qui prennent une page entière. Son dessin est assez standard pour le coeur de cible avec des choses très précises, léchées, parfait, sans défaut. Il choisit de faire trois filles aux physiques et à la structure familiale différentes. Ainsi la lectrice pourra plus facilement s’identifier à un groupe. En plus, on rajoute un garçon qui veut aussi agir. Une amourette se profile pour la suite. On peut trouver cela dommage la trame assez moralisatrice, assez binaire, le faux rebondissement sur l’identité de l’héroïne cependant cela reste adaptée à qui cela s’adresse. Il faut le regarder avec un oeil d’un enfant entre 12 et 16 ans. Dans le petit détail, c’est dommage que l’école se Philippe Monot et non Théodore Monot, scientifique naturaliste biologiste et explorateur. A la fin, on ressort ravie de la lecture. On voit que l’activisme n’est pas une question d’âge. Même si au collège on ne maîtrise pas toute la compréhension d’un sujet cela n’empêche pas de d’essayer de comprendre, de réfléchir et pousser à faire. Tout le monde peut faire la différence et être la graine du changement qui deviendra éventuellement un arbre. Un ouvrage à offrir aux adolescentes qui s’interrogent sur l’environnement et leur rôle. Aucun doute que leur curiosité sera titillée et auront envie d’engager une discussion intéressante.
Une adorable bande dessinée d’engagement environnementale girly qui met du grain à moudre dans la tête.