Dès le premier âge, les enfants intègrent ce qui est réservé aux filles et aux garçons. Il tient à chacun de prouver que les limites ne sont pas si net. Allez au-delà des clichés, ce n’est pas si difficile.
4ème de couverture
Jouer au foot, pleurer, danser, conduire un avion, faire des découvertes… Tout le monde peut le faire. Filles comme garçons. Chacun avec ses goûts, ses envies et son caractère.
Mon avis
Bien souvent, les parents veulent que leurs enfants réussissent dans la vie. Donc il faut très vite leur enseigner les codes du conformisme social. On habille en bleu les garçons et en rose les filles. On fait faire du sport assez actifs aux garçons et des activités plus calmes aux filles. On achète des vêtements pratiques aux garçons et des choses plus encombrantes aux filles avec le supplément maquillage. Une réalité bien loin d’un simple cliché. Rien de tel que de regarder dans une cours d’école où les garçons occupent souvent l’espace du milieu pour faire des jeux de ballons et les filles plus sur les côtés pour discuter ou faire de l’élastique. Même dans la rue, il suffit de regarder comment sont habillés les filles et les garçons et cela vous sautera aux yeux. Alors pourquoi les bambins ne diraient pas tout haut ce qu’ils constatent et ce qu’on leur apprend? Ils disent en toute bonne foi « le foot c’est pour les garçons! », « les garçons ça ne pleure pas! », « Et qui s’occupera de tes enfants! ». Qui n’a jamais entendu ce genre de choses? Clémentine de Pontavice propose un livre assez positif qui dit que tout est possible pour tout le monde. Ce n’est pas le fait d’être fille ou garçon qui détermine le champ des possibles mais la volonté. Pour courir derrière un ballon, il n’est pas nécessaire d’avoir un pénis pour ça. Pareil, pleurer quand on est triste c’est montrer ces émotions et c’est propre à chacun. Ce genre de nuance qui change tout et apporte un peu de réflexion aux plus petits. Il n’est jamais trop tard pour apprendre et aller au-delà des clichés pour vivre plus dans le respect d’autrui ainsi que de soi-même.
Un petit livre à offrir indéniablement à votre progéniture et à votre entourage. Il n’est jamais trop tôt pour apprendre la tolérance.
C’est le genre de livres que j’aimerais voir distribuer allègrement et peut-être même aux adultes avant les enfants…
il faut des enfants pour avoir le prétexte à forcer les adultes à les lire. Mais je vais l’offrir à plus d’un enfant à Noël 🙂