Simon n’arrête pas de répéter la même chose quand ces parents lui posent des questions. Un jour, il se fait manger par un loup et quotidien à la maison va changer. Est-ce mieux?
4ème de couverture
Il était une fois un petit lapin qui ne savait dire qu’une chose : CACA BOUDIN ! Du matin au soir et du soir au matin : CACA BOUDIN ! À l’heure de la soupe et à l’heure du bain : CACA BOUDIN ! Il manque un loup à cette histoire, le voilà, tiens : CACA BOUDIN !
Mon avis
Ce livre fait parti des cadeaux empoisonnés à offrir à des enfants. En premier rang, il y a les instruments de musique avec des piles très bruyantes. Et en deuxième position cet ouvrage qui peut vite pourrir la vie des parents. Les petits enregistrent très vite l’expression : « caca boudin » surtout quand les adultes précisent qu’il ne faut pas le répéter. Presque à chaque fois les adultes tombent dans le panneau et le rejeton va le répéter en bouche jusqu’à épuisement. L’avantage c’est que par la suite, on ne me dit plus que les livres ne peuvent avoir aucun impact sur leur progéniture. Stéphanie Blake a inventé une identité visuelle et créative très accessible pour les bambins même quand ils ne savent pas lire. Ils vont rire simplement des pseudo « gros mots » et de l’aventure d’un lapin se faisant manger par un loup. Les dessins pleins d’innocence font sens. L’objectif reste de partager un moment de connivence autour d’un récit. Le modèle fonctionne assez bien puisqu’on trouve toute une série autour du personnage principal.
Un livre qui vous fera plaisir d’offrir pour les moments exceptionnels qui vont en suivre.