Meurtre à la compta – David de Thuin et James

Un homme est mort sur son lieu de travail. C’est le meilleur de la police qui est appelé à la rescousse. Vont-ils trouver le coupable?

4ème de couverture
Paul, le comptable, est découvert mort à son poste de travail. La police mène l’enquête. Comment Paul a-til été tué ? Qui pouvait bien lui en vouloir ? Pour prendre sa place ? Serait-ce un crime passionnel ? Le quotidien de l’entreprise se trouve bousculé par ce drame, qui va révéler les dessous des relations entre les services, les jalousies internes, les luttes de pouvoir.

Mon avis
Quand on prend cette bande dessinée, il faut mettre de côté toutes les références que vous avez concernant le policier mis en bulle. Déjà, le format est un petit rectangle avec une couverture souple, une prise de décision assuré de la collection Pataquès. Puis nous sommes dans un univers parodique qui semble d’une autre époque. Que cela soit dans la construction scénaristique ou soit dans le visuel, on a l’impression de se replonger dans les origines de la bd avec la ligne claire et l’école de Marcinelle. C’est tout un art de faire croire à de l’ancien pour faire du neuf. James s’amuse avec un récit des plus absurdes et improbables. Un capitaine et son subalterne doivent identifié qui a tué Paul, le comptable. Puis le corps disparaît et impossible de trouver les indices. Au final, Paul n’est pas mort donc la journée a été perdu. Mais quelle occasion exceptionnelle de se plonger dans le monde de l’entreprise avec son vocabulaire propre, ses dynamiques de fonctionnement interne, les rivalités entre services, l’importance des commérages et de la machine à café. Une façon de montrer ce qui passe à l’intérieur des structures et qui n’est pas très beau. En effet, l’objectif est d’être rentable faut-il que cela soit à n’importe quel prix? Le scénariste a fait le choix qu’il fallait mieux en rire pour mieux en réfléchir. Cependant cela risque d’en dérouter plus d’un qui va passer à côté. Au pire, cela leur donnera éventuellement envie de se replonger dans les débuts de Lucky Luke ou Spirou et Fantasio. En tout cas, cette lecture ne laissera pas indifférent.

Un ouvrage singulier qui ne laissera certes pas une trace dans l’histoire du 9ème art. Mais il propose un moment de lecture à part.

19 commentaires

  1. Je connais les dessins et l’humour de James, je l’ai découvert dans l’hebdo Spirou et j’aime ça ! Et si en plus on a assassiné un comptable, alors j’y vais ! C’est dangereux, les chiffres !

    • Spirou toujours 🙂
      Un prof a dit un jour « Les chiffres parlent sous la torture », je trouve ça très juste. Pour la peine, je l’a sort régulièrement 🙂

      • Au moins c’est clair et honnête. Les politiques devraient le dire aussi, cela éviterait qu’après il y a des émissions pour dire que les chiffres donnés et non expliqués sont faux.

      • Les chiffres, on en fait ce que l’on veut, on prend ceux que l’on veut, on les triture comme on veut… ben, j’arrête, sinon on va me prendre pour une traficoteuse de chiffres 🙂

      • tu peux l’être, c’est une compétence 🙂
        Je dois écrire un article sur l’aspect écologique des protections hygiéniques. Je bloque sur les chiffres d’estimation du déchet et du cycle de vie. Dur dur de comprendre ou même parfois juste de les trouver.

      • Ce sont des gros déchets, toutes nos protections mensuelles ! Purée, la quantité, sur une vie de 40 ans de « rouge ».

        Les lavables ne sont pas mal du tout, très confortables 😉

      • J’ai découvert des protections dont je ne connaissaient pas comme l’éponge vaginale ou le tampon lavable. Mais le problème va être de faire des comparatifs sur ce qui est le plus polluant. Une serviette hygiénique dure entre 3 et 5 ans ce qui est plus long que celle en usage unique. Mais réellement, combien de temps les femmes les gardes et est-ce qu’elles gardent après cette méthode. Je ne sais pas les produits dans la culotte ni le coût de pollution des produits. Un produit qui vient de chine, le lavage à froid puis la machine… Va falloir que j’invente quelque chose de cohérent.

      • Pas facile, parfois on croit que laver est plus écologique mais c’est faux, comme avec les bouteilles plastiques et en verre, ça coûte plus cher à Spa Reine de laver ses bouteilles en verre que de les faire en plastoc !

        Je lave à la main, avec un ancien savon bio où il ne reste plus grand-chose et ensuite, machine à laver, quand elle est remplie, pas de machine avec rien dedans et des cycles plus courts, aussi, pour économiser comme je peux (si ça se trouve, je me plante totalement).

        L’horreur, c’est que les serviettes sont à un taux TVA de 21% et qu’une grosse partie des produits féminins sont à ce taux, les mecs bénéficiant du taux de 6% : DISCRIMINATION !!

      • Je pense que laver c’est quand même moins polluant que de jeter un ensemble de produit issue du pétrole. Mais contrairement à ce qui est annoncé, cela pollue quand même. Surtout qu’il faut les faire tremper dans de l’eau froide et laver au savon. C’est plus long d’usage qu’une serviette prête à l’usage aussi.

        Pour les bouteilles d’eau, il y a les morceaux de plastiques après que tu ingères des micro-plastiques et on connait mieux leur toxicité. Mais pourquoi pas boire l’eau du robinet avec une carafe qui se met au frigo. Il y a des choses naturelles pour retirer le goût. Pourquoi devoir acheter de l’eau en magasin?
        Je n’achète plus d’eau depuis des années. Et quand je vais en cours la journée je prend ma gourde d’1h.

        Par contre la TVA c’est une honte. On veut nous faire croire que l’on choisit d’avoir ces règles et de devoir prendre une protection hygiénique. Le taux de 5,5% a été encore refusé. Apparemment, ce n’est pas un produit de première nécessité. Quand les hommes le disent cela doit être vrai.

      • Chez nous, on boit l’eau du robinet, on la met en carafe et elle a bon goût, donc, minimum de déchet, juste les cartouches pour filtrer l’eau (sinon, elle est dégueu !). On évite aussi de porter des kilos de bouteilles d’eau. Chez mes parents aussi, on boit au robinet. Mais je connais plein de gens qui ne supportent pas (qu’ils disent) le goût assez doux de l’eau après passage dans le filtre, alors, on boit de l’eau en bouteille, en petites bouteilles, même !! Ça me dégoutte, mais ils s’en foutent.

        Ma gourde aussi pour partir.

        Que tous les mecs aient leurs clopes durant un an, tiens, ça changerait peut-être, bien que, j’aie des doutes, on a tiré aucune leçon du covid et tous les produits viennent toujours d’ailleurs !

      • Je n’arrive pas à convaincre mes parents à boire l’eau du robinet. Surtout que cela éviterait à ma mère de porter des pack très lourds. Après tu bois un peu d’une eau pou un souci de santé car elle est plus riche en quelque chose. Mais le poids des habitudes est lourde.

        On oublie et on recommence comme avant.

      • On a toujours bu au robinet, chez nous, j’ai été déstabilisée en arrivant à Bxl : elle avait un sale goût ! Mais une fois mise au frigo, ça allait, alors je n’allais pas m’encombrer de tonnes de flotte à porter !

      • On met un carré de céramique dans l’eau c’est censé la purifié. Mais comme je bois souvent du thé je ne me rends pas compte du goût 🙂
        Sinon, il faut faire la promotion du ricard ou de l’équivalent belge.

      • Ah bon, juste un carré de céramique et ça purifie l’eau ??? Moi je voyais des filtres au charbon, ou, comme dans certains gourdes, des filtres puissants pour filtrer les eaux croupies, comme dans les randos extr^mes ou à l’armée…

        Nous, c’est la bière 😆

      • Je retrouverai le truc de la céramique. Il y a le charbon actif qui ne génère ni couleur ni odeur ni saveur et purifie l’eau.
        La bière c’est 80% d’eau, ça couvre le goût de l’eau.

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