La forêt – Une enquête buissonnière – Claire Braud

Quand on vous parle de la forêt que vous vient-il en tête? Claire Baud au gré de déplacements en France à mener une enquête buissonnière. Que diriez-vous d’en savoir plus sur ses impressions?

4ème de couverture
Alors qu’elle quitte la capitale pour retourner vivre dans la région de son enfance, l’autrice débute une enquête sur un milieu bien particulier, la forêt. Au fil des recherches et entretiens avec les acteurs économiques et sociaux du secteur (chasseurs, gardes forestiers, exploitants, scientifiques…), elle prend conscience que la réalité est assez éloignée de l’image d’Épinal qu’on en a souvent en tant que citadin. Ses pérégrinations en forêt sont autant d’occasions de se reconnecter à la nature, la faune, la flore et de pratiquer le dessin sur le vif, l’affut, l’aquarelle. Elle fera également la connaissance d’autres habitants des lisières de nos villes, les gitans.
Au rythme des saisons et de son fils qui grandit peu à peu, Claire Braud partage sa quête d’un rapprochement avec « mère nature », que la pandémie actuelle a réveillé chez nombre de nos concitoyens. Entre enquête et introspection.

Mon avis
Après avoir lu un avis dithyrambique sur « La forêt », je suis arrivée à me l’a procurer. Parler du thème de la gestion de la forêt, en voilà un sujet très intéressant et peu évoqué dans le 9ème art. Seulement voilà, il n’est nullement question de cela dans l’ouvrage. Il fallut dans un premier temps passer au delà de l’aspect graphique assez déroutant par son apparence simplicité et approximative. Même si je suis ouverte à toutes les représentations, parfois j’ai un petit blocage visuel. Autant le dessin de Catherine Meurisse ne me dérange pas autant là, c’est plus difficile. Et puis le fil rouge thématique est assez ténu. Mais Claire Braud ne s’en cache pas du tout au cours de son récit, d’ailleurs, elle le met même en sous-titre de bd, en assez gros. Ce qui ne veut pas dire qu’elle ne fait rien et cela se limite à quelques dessins ici et là. Elle va rencontre les acteurs du terrain comme des chasseurs, des gardes forestiers, des exploitants… Qu’est-ce que j’en retire moi de cela? Malheureusement pas grand chose. Déjà je suis déçue d’une attente qui n’a pas été concrétisée. On ne peut reprocher nullement cela à la scénariste car cela dépend que de mon imaginaire qui a été biaisé. Puis je n’apprends rien. Doit-on apprendre de ce genre de démarche? L’artiste partage son parcours avec un lecteur qui peut être touché et/ou s’interroge face à la forêt. Elle découvre des pratiques, un parcours d’une femme auteure et religieuse, la gestion d’une population dite indésirable, la question de rentabilité de la nature… Un paquet d’informations condensés qui pousse à se poser la question de la gestion d’un territoire et de ceux qui vivent dessus. Toutefois, cela me laisse totalement insensible surtout à la lecture de véritables enquêtes de terrain, approfondies, sourcées…

Une lecture qui m’a laissé de côté pendant presque 200 pages. Dommage.

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