Asadora – Tome 5 – Naoki Urasawa

Asa n’a pas le droit d’hésiter car son devoir exige sa détermination. Pour protéger la ville et ses habitants, elle est prête à tout mais comment faire face à la bête?

4ème de couverture
Le 9 octobre 1964 est la veille de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques de Tokyo. C’est précisément ce jour que « la chose » refait une apparition dans la baie de Sagami et Jissôji envoie d’urgence Asa sur les lieux. Kasuga, quant à lui, est injoignable : il a endossé la responsabilité d’un accident de la route causé par un photographe qui s’intéressait de trop près à Asa. Alors que ses deux amies Yone et Miyako sont elles aussi en danger, Asa décolle de l’aéroport de Chôfu accompagné par Nakaido. Le déroulement des jeux olympiques en dépend, ils doivent accomplir une mission de la plus haute importance : repousser « la chose »…

Mon avis
L’impatience se faisait ressentir lorsque nous étions arrivés à la fin du tome 4. Que va t’il se passer? La bête va t’elle attaquer Tokyo? Qui est-elle? Asa va t’elle pouvoir retrouver sa famille? Va t’elle pouvoir tuer le kaiju? Les jeux olympiques vont-ils pouvoir se faire en toute quiétude? Rassurez-vous vous n’aurez pas toutes les réponses à ces questions. Vous allez adorer encore plus l’héroïne qui fait toujours face à la peur. Elle veut des réponses et pour cela elle est prête à tout. On ne juge pas la valeur d’une personne à son nombre d’années. Une adolescente peut vraiment changer la donne. Naoki Urasawa explore vraiment l’aspect psychologique des personnages pour les rendre plus vrais, plus forts, plus attachants. D’autant plus que là, un scientifique lui reconnaît sa valeur et Kasuga la soutient coûte que coûte. Le mangaka s’est attardé sur deux jeunes filles qu’il avait été placé en toile de fond. Yone se rêvant en haut de l’affiche et prête à tout pour y arriver. Et Miyako qui en suivant son amie se fait kidnapper par un gang qui veut la violer. Elle sera sauver in-extremis par une compagnie de catcheur. Une manière aussi de montrer la dangerosité d’être une adolescente à qui on n’explique rien de la vie. Elles peuvent être la proie de prédateurs sans scrupule qui veulent abuser d’elles. Le danger est partout et prend différent visage. Dans un pays qui se reconstruit tout ne peut se faire sereinement. Des familles ont perdu leur proche au principe de la protection de la nation. Quel sens cela peut-il vraiment avoir quand votre mari, votre épouse, votre enfant meurt pour un concept? Une incertitude règne et se sont dans ces interstices que des mafias s’infiltrent. Ils posent des pierres et contribue à leur façon au fonctionnement de la société. Un portrait pas très réjouissant et pourtant réaliste. Le monde a t’il vraiment tant changé? Une chose importante se met en place et nous en saurons vraiment plus par la suite. Jusqu’où va t’il nous mener?

Un tome qui se dévore d’une traite et qui ne nous perd jamais dans sa construction. Le Kaijin est-il le symbole de la nation nippone? Nous en saurons plus bientôt.

L’avis de L’apprenti Otaku : « Et après 5 tomes, la série conserve toujours autant de mystère, et en densifie même certains, notamment concernant son kaiju qui est quand même au centre de l’histoire. Si bien qu’on se retrouve comme souvent avec Urasawa, pendu aux pages avec comme seule envie d’en voir toujours plus. »

L’avis Les blablas de Tachan : « Je trouve juste que certaines lignes d’intrigues s’associent mal ou du moins un peu maladroitement et que l’auteur manque de clarté dans son propos, mais ce n’est pas la première fois avec lui. On appréciera juste les belles relations humaines qui ressortent de ce marasme et qui font chaud au coeur au milieu de tous ces moments difficiles. »

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s