C’est quoi les fake news

Le numérique est omniprésent. Les jeunes sont nés dedans. Toutefois, ce n’est pas pour autant qu’ils connaissent tous les codes.

4ème de couverture
C’est quoi, les fake news ? Par qui sont-elles lancées ? Comment se propagent-elles ? Comment démêler le vrai du faux dans un texte ? Une photo montre-t-elle des faits ou un point de vue ? Comment vérifier une image ? À quoi ça sert de s’informer ? C’est quoi le métier de journaliste ?… Des réponses en BD à toutes ces questions et à bien d’autres pour éduquer les enfants à l’information et leur donner les moyens de s’interroger sur la véracité ce qu’on leur dit ou montre. Un livre pour cultiver son esprit critique, ne pas se laisser manipuler et devenir un citoyen averti.

Mon avis
Avec le numérique, tout est devenu possible. Comment savoir ce qui est vrai de ce qui est faux? Surtout que plus les faits paraissent extravagants, violents, agressifs plus ils se répandent. Les gens regardent cela sans vraiment se préoccuper de la vraisemblance. Pourtant c’est à chacun d’être vigilant sur sa pratique et ce qu’il diffuse. Quand on débute dans la vraie vie, on doit aider à faire des choix judicieux car cela ne va pas de soi. Le besoin de conformisme est trop prégnant. C’est quand que la normalité c’est respecté les autres? En effet, ce n’est pas financièrement rentable. Cette bande dessinée « C’est quoi les fake news » est à mettre entre toutes les mains des plus jeunes et de parents pour inciter à discuter, à réfléchir ensemble. A travers des questions simples et pertinentes : C’est quoi les médias?, D’où viennent les images diffusées aux infos?, Qui a inventé la pub?… le lecteur comprend mieux les choses. Il y a aussi les pages explicatives au début de chaque thème très complètes et accessibles. Par contre ce n’est pas Jacques Azam qui illustre cette partie. On est plus dans l’infographie. Aucun doute que le livre éclaira les utilisateurs et les aidera à changer leurs attitudes. Savoir ce qui est vrai est important et les informations personnelles ne concernent que chaque individu.

Un petit livre à offrir aux enfants et à mettre absolument dans les bibliothèques scolaires.

16 commentaires

    • C’est très bien abordé même si le public est plus les enfants de 9/10 ans. Mais je pense que les conseils et les explications sont bonnes pour tous. Beaucoup d’adultes ignorent comment sont construites les informations.

      • J’aime la citation « Le pire fléau de l’humanité n’est pas l’ignorance mais le refus de savoir. » C’est ça le succès des fake news.

      • Je vais l’encadrer, cette phrase !!!! ❤

        On peut refuser de savoir certaines choses qui nous font mal au bide, mais alors, ensuite, on ne dit rien.

        Il est dit aussi que moins les gens en savent et plus ils parlent !

      • Ils ne la comprennent pas ! Pour eux, l’ignorance est un fléau et ils pensent que ne pas savoir lire est un handicap, pire que le fameux refus de savoir…

      • Je crois que pour eux il n’y a pas de fléau. Je l’ai mis aussi à mon travail. Un boss de la boîte m’a dit qu’il y avait un ordre naturel des choses, il y en a qui sont faits pour penser et d’autres pour suivre.

      • Oui, comme chez les animaux, tiens… certains ou certaines sont des meneurs/meneuses né(es), faut que tout le monde danse à leur tempo et suivent leurs directives, ordres, conseils… moi, je pars souvent dans l’autre sens, ça me gonfle !

      • Et puis quand tu es né dans une famille avec d’argent qu’elle t’a donné, tu es ingénieur, donc tu es déjà au-dessus des autres. Il faut affirmer ton statut en les écrasant.
        Quelqu’un m’a dit que pour une entreprise souvent elle a deux profils : déviant ou soumis. Donc elle préfère les soumis car ils suivent les ordres sans jamais rien dire. Et les déviants qui peuvent être positif s’ils sont à la direction et qu’elle a besoin d’un peu d’idées et de projets et les négatifs, ceux qui sont de statut inférieur et qui ose remettre en ordre les ordres. Ce mot de déviant est très fort et à la fois très parlant.

      • PS : sauf si le conseil est intelligent, mais si je ne suis pas une meneuse, je ne suis pas trop une suiveuse non plus. Sauf pour les tentations livresques :p

      • Ça m’énerve au plus haut point, lorsque je tente d’expliquer quelque chose à une personne, qu’elle me réponde « oh tu sais, je m’en fous » ou « je ne veux pas savoir », restant ainsi dans son erreur totale.

      • L’improbable est plus sexy et plus facile à comprendre. Il ne faut pas chercher, on te donne les choses directement. C’est comme le fast food, c’est facile à manger et pas cher.

      • c’est plus confortable comme position.
        Cela me fait penser à mon beau-frère qui me dit que la philo ne sert absolument à rien car cela n’est pas nécessaire de se poser des questions, de remettre en cause les choses… Et mon neveu est d’accord car c’est nul de réfléchir. Trop drôle 🙂

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