Youtube, les jeunes connaissent de nom. Mais ce n’est pas la même chose pour ceux qui ont les cheveux grisonnants. Gyps décide de leur expliquer simplement.
Ce n’est pas facile d’être parent, d’autant plus quand il faut comprendre le monde qui entoure leurs progénitures. Leurs enfants naissent directement dans le monde du numérique, internet, les réseaux sociaux… et très vite tout cela n’a plus de secret pour eux. Alors comment s’approprier des outils qui semblent aux autres générations difficiles? Impossible de passer à côté de Youtube. Mais qu’y a t’il sur ce médium? Pourquoi en parle t’on? Comment ça marche? Certains travaillent même de façon indépendante dessus. Qu’est-ce qu’un.e youtubeur.se? Karim Mahfouf de son nom d’artiste Gyps à la chance d’avoir comme fille une influenceuse les plus célèbres du monde francophone. Elle l’initie à cette univers virtuel. D’ailleurs, elle l’invitera quelques fois dans ces vidéos. Se sont ces abonnés qui lui donneront le surnom de « Papa Situations ». Depuis, il a changé son regard sur cet autre monde qui joue un rôle important dans le monde réel.

Au titre « Papa Situations » on pourrait croire à une nouvelle bande dessinée sur le rôle de père. Toutefois dès les premières pages, nous savons que nous sommes très loin de cela. En effet, Karim Mahfouf parle en tant que père car c’est sa fille entre autre chose qui l’a initié à Youtube. Vous ne trouverez en aucun conseil d’éducation ou des anecdotes sur ces enfants. Nous suivons à travers de courtes histoires de comment est né le média à ses diverses utilisations. Il partage progressivement ses découvertes avec le lecteur. Sa fille, Lena Mahfouf, a fait sa place dans un milieu très concurrentiel ce qui demande beaucoup de travail. Le scénariste montre aussi que ce n’est pas forcément facile de percer et de faire sa place. Il en profite pour aborder la notion de haters, ces personnes qui déversent leur bile remplie de haine. Un mot qui aussi présent dans la sphère médiatique du grand public. Au final, on propose un outil assez léger, un peu sympathique pour découvrir Youtube. A cela, on peut s’interroger sur la pertinence du titre. Si l’on ne connaît pas le dessinateur, qui était jusque là publié en autoédition, le lien entre la fracture numérique par les réseaux sociaux n’est pas manifeste. D’autant plus que son nom de plume est Gyps. Un choix qui risque d’interroger le lecteur sur l’objectif réelle de cette publication.
Une bande dessinée qui laisse sur sa fin car rien n’est vraiment abouti.
