La vie à Belville est assez tranquille. Dans la ville, on trouve un chaleureux hôtel, une enrichissante librairie et surtout une délicieuse pâtisserie. Et quand un concours se prépare, tout le monde y participe.
A Belville, on trouve la librairie Samuel, le théâtre, le musée, la pâtisserie Macaron, l’hôtel Van de Lune et les merveilleuses pâtisserie de Billy. D’ailleurs, chez Billy se presse tous les jours pleins de gens qui veulent déguster ces délicieuses créations. Contrairement à chez Bernard Macaron où les habitants ne se battent pas au portillon. Pourtant, il suit les recettes de son père. Il jalouse le succès de son concurrent. Et quand une de ces employés lui explique ce que le jeune garçon ose un mélange des goûts dans ces préparations, ce dernier réplique méchamment. L’innovation, la saveur, le plaisir ne sont pas pour lui. Rien ne doit changer par rapport à ce qui a été écrit par ces prédécesseurs. Mais ce concours de pâtisserie lancé par la responsable de l’hôtel peut tout changer. En plus, à la clé, un chèque de 500.00€ qui peut apporter beaucoup à tous. Billy aimerait bien un nouveau four ou Mme Mackenzie des fonds pour sauver son chenil. Chacun va réfléchir à une recette pour séduire l’exigeant jury composé de Mme Van de Lune et du très célèbre M. Brioche. Billy va conseiller ces adversaires lorsqu’il fait ces livraisons car c’est avant tout des amis. Le jour J, tout le monde est prêt avec ces ingrédients et 2h00. Seulement tout ne se passe bien pour Billy car le roublard de M. Macaron a triché. Il n’avait pas compté sur le fait qu’on l’apprécie pour sa gentillesse et son humanité. Son gâteau en plus d’être le plus beau est également le plus exquis. Rien d’étonnant qu’il gagne. N’écoutant que son coeur, il offre sa récompense à une cause plus valable. Et lui aura aussi une belle surprise qui va changer son avenir.
Les petits garçons vont enfin avoir un personnage pour adorer cuisiner. Finis la cuisine comme lieu réserver aux femmes avec les mamans, les mamies et les petites filles. Les émissions culinaires comme « Top chef », « Le meilleur pâtissier » à montrer que professionnellement cela reste un monde d’hommes. Pourquoi complexer quand on a 7/8 ans et que l’on faire de bons gâteaux? Il n’y a aucune raison. Billy s’amuse même s’il est timide. L’enfant qui vit tout seul en total autonomie avec un chien récupéré au refuge, met sa passion au service de tous. Chaque gâteau est une façon de donner du bonheur à chacun. Il peut y arriver grâce au soutien de ces amis déjà Amira qui gère les clients de la petite boutique. On ne pouvait espérer mieux avec tous ces exemples de gentillesse, de soutien intergénérationnel, de bonté, d’écoute, de bienveillance… Ainsi le méchant, très caricatural, perdra car il est tout seul et n’aime personne. Le récit est très cliché, c’est ce qu’il faut pour les primo-lecteurs, pour les intéresser et qu’ils aient envie d’aller plus loin. Progressivement, il ira vers des romans plus complexes et tout aussi sympathiques. A côté du texte d’Harriet Whitehorn, on voit les chaleureux dessins d’Alex G. Griffiths qui donnent de la vie et de l’humanité. En plus, à la fin, vous trouverez une recette qui peut être réalisée en famille ou entre amis.
Une bonne première lecture pour donner envie aux enfants de continuer l’aventure des mots.
Tous les plus grands cuisiniers et pâtissiers sont des hommes, la cuisine au niveau top-chef, c’est plus une affaire de mecs que de femmes 😆
Les rares femmes sont invités à top chouchouffe. Les contradictions sociétales, la cuisine à la maison c’est pour les femmes mais la cuisine pour gens riches, se sont des hommes en cuisine. Deux niveaux, deux regards deux perceptions de la valeur du travail.
Pourtant, c’est une femme qui a écrit dans un livre les recettes les plus connus et à destination de tous. Ses livres se publient encore. Incroyable quand même.
Putain, on s’est fait baiser sur toutes les lignes, tous les fronts….
et oui, et on commence juste à essayer de bousculer les esprits, bien difficilement. Et puis, les femmes ne sont pas une seule identité, certaines (beaucoup trop) aime être objet, soumise.
La vie semble plus facile en soumise…
et ennuyante aussi 🙂
Oui, mais quand tu cherches la facilité, ça devient vite de l’ennui, mais faut l’accepter.
J’aimerais juste éviter les emmerdes, moi..
On est bien avec nos livres 🙂
Voui !