Est-il possible de faire un potager raisonné? Est-il de manger mieux et de sensibiliser tout le monde? Yasmina est en persuadée.
Maintenant que Yasmina a eu l’aval du directeur de son école, elle s’applique à mettre en place son projet. Toutefois, elle n’avait pas pris en compte le comportement turbulent de ces collègues d’école. Comment leur faire comprendre l’utilité d’un potager et pas la nourriture industrielle? Surtout en cette période d’âge ingrat où l’on préfère glander, être impertinent que construire. Les adolescents profitent de ce moment de ralentissement pour faire le chaos. Même constat dans la cuisine où la cantinière privilégie le tout fait en boîte. Pourquoi changer? En plus, les lois d’hygiène restent complexe. Autant aller dans la facilité même si le goût et la santé restent de côté. Les choses connaîtront un mieux grâce au prof de sport qui arrive à cadrer ces hormones en folie. Et comme ces amis jardiniers ont des soucis de lapins qui dévorent toute la récolte, leur coup de main va aider. Une autre question vient très vite, que faire de tous ces animaux qui se reproduisent trop vite. Les tuer pour les manger? A moins qu’une autre alternative soit possible?
Parler d’environnement et du mieux manger à des enfants est un défi. Wauter Mannaert le relève avec sa série Yasmina. Une adolescente passionnée de cuisine, qui fait tout pour mieux manger et réalise des petits plats avec le peu de moyen que dispose la famille. Pour trouver des légumes frais, elle a fait son réseau de jardiniers amateurs éclairés. Et puis, il y a la voisine du dessus qui possède un potager extraordinaire dans lequel elle peut piocher. Elle veut convaincre les autres élèves de l’école du bien fondée de sa démarche. Une volonté inspirante qui peut toucher des enfants pour les motiver à faire les projets dans lesquels ils croient. Seulement cette fois-ci le scénariste dessinateur semble vouloir parler de beaucoup de choses dans peu de pages. L’histoire semble alors moins aboutie que les deux précédents tomes. Il y a moins de douceur et de merveilleux, bien au contraire. Un thème supplémentaire est abordé avec l’abondance de nourriture jeter par les magasins. La plupart de ce lieux donnent les invendus à des associations. Pour le côté graphique, le dessin est dans la continuité des aventures d’avant. Le petit bonus avec les 3 recettes à la fin pour ceux qui veulent trouver une nouvelle inspiration culinaire.
Yasmina finira t’elle par convaincre ces copains d’école du bien-fondé de sa démarche?