Marion – Tome 2 – Yuu Hikasa

Quelles sont les sacrifices que l’on est prêt à faire pour monter sur scène? Marion réfléchit à cela et trouve assez vite la réponse. Jusqu’où cela va pouvoir la guider?

Même si cela lui semble étrange cette façon de travailler, elle accepte tout de même de tout faire pour réussir. Elle n’aura qu’une seule répétition sur le plateau. Qu’importe, elle donnera le meilleur et par conséquent tout le monde va être épaté. Chez l’homme qui l’héberge, elle va fouiller dans son bureau pour avoir des informations. Que peut-il lui cacher? Elle découvre une photographie d’une fille qui lui ressemble beaucoup sous le nom d’Esperanza. D’ailleurs, elle n’est pas rappeler la fille croiser dans une église qui pleurait devant la sculpture de Jeanne d’Arc. On pourrait presque croire que se sont des jumelles. Est-ce le cas? Elles n’ont pas le même âge. Qu’importe car la rencontre restera éphémère. Les enfants de la rue, amis de l’héroïne découvrent ce que cache l’équipe du théâtre. Ils veulent gâcher la première pour éviter que l’armée investissent dans ce lieu mythique. Cela doit rester un lieu de culture libre et non au service du pouvoir. Le seul petit hic est qu’il risque que la chanteuse principale, Marion, soit blessée ou soit morte. Ils essaieront de la protéger le jour J. Mais il a tout de même été blessé. Son bienfaiteur est plein de remords et consacrera sa vie à se rattraper. Marion s’enfuit de l’hôpital en se demandant ce qu’il faut faire. Et une vision de Jeanne d’Arc la dirige vers sa destinée.

Raconter une histoire complexe en 2 tomes est toujours assez risqué. Surtout quand on veut y mettre beaucoup de choses. Par conséquent, des éléments passent à la trappe, sont traités de façon légère. La trame principale prend des chemins complétement capillotractés et absurdes. On finirait presque par croire que c’est une série religieuse. Marion non croyante malgré qu’elle a grandi dans un orphelinat catholique se trouve inspiré par Jeanne d’Arc. Une référence assez symbolique chez les extrémistes politiques et religieux. Dommage de faire un choix qui n’est pas du tout innocent. C’est d’autant plus surprenant pour une mangaka où cette présence religieuse monothéiste est assez minime dans son pays. A moins qu’elle croit à une représentation de la France ainsi ce qui est désolant également. Pourtant l’arrivée du début de la guerre en France donnait du potentiel et de la consistance à l’histoire. Surtout que le professeur de chant a un nom à connotation juive, le soutien de l’armée à un lieu de spectacle, la collaboration, la séparation de deux soeurs… Presque tout est expédié avec deux cuillères à pot pour finir sur le début de la guerre. Brader ainsi une histoire est décevant surtout chez l’éditeur Komikku qui propose d’habitude que de la qualité, des choses plus profondes.

Un final navrant, avec une entourloupe assez facile. En conclusion, passez à côté de cette série qui ne mérite pas de perdre son temps de lecture.

L’avis LesblablasdeTachan :  » La fin est totalement précipitée et ne me satisfait pas du tout. Elle est à la fois trop légère, bon enfant et inaboutie. Cette série ne restera définitivement pas dans les annales malgré ses jolis dessins, elle souffre de trop de défauts dans la narration. »

Un commentaire

  1. Je vois que nos avis se rejoignent malheureusement. Il y avait de belles promesses mais le format n’était vraiment pas adapté à cette histoire et ça a tout gâché T.T

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