Les objets doivent-ils être forcément beaux? Et si le design pouvait aller plus loin que l’aspect esthétique? Le design de demain appel à la responsabilité de chaque créateur pour faire des produits plus respectueux de la nature et de la société.
Le design doit-il servir la population? Le design doit-il être politique? Le design doit-il au service de l’Homme? Le design doit-il prendre en considération le développement durable? Et comment concilier tout cela si le but est de produire des objets en série? Peut-on inventer des objets de façon réduite, pratique et respectueuse de l’environnement? Faut-il plus penser au partage qu’à l’achat personnel? Ce n’est pas une réflexion moderne puisque l’éco-designer Victor Papanek né en 1923. Jean-Sébastien Poncet et Martin Sauvadet proposent des projets autour du jardin comme un lieu de rencontre où chacun peut contribuer. Par exemple, utiliser des matériaux comme du bois issue d’une tempête, des fèves de cacao de chez un chocolatier et des graines collectés auprès d’association d’échanges de semences. J’ai été assez surprise par les outils solaires de Marianne van Aubel qui grâce à des pigments photosensibles posés sur une vitre de façon esthétique qui peuvent recharger votre téléphone portable ou pour créer un système d’hydroponie qui pourrait être mis sur les toits. Julia Lohmann travaille elle sur les algues comme matériaux qui est assez souple et change de couleurs selon la nature de la plante ainsi son exposition à la lumière. Des démarches nouvelles qui montrent qu’il est possible de penser le monde autrement.
Lien vers le reportage : https://www.arte.tv/fr/videos/092154-000-A/le-pouvoir-du-design/

Description officielle : « Immersion dans un monde du design contemporain en quête de pratiques plus vertueuses. À Helsinki, la designer allemande Julia Lohmann utilise des algues pour créer des vêtements teints ; à Amsterdam, Marjan van Aubel donne naissance à des objets fonctionnant grâce à des cellules photovoltaïques organiques ; à Londres, le duo Superflux met au point des installations futuristes pour pallier d’éventuelles pénuries alimentaires.
Avec son incommensurable pouvoir de séduction, le design s’est fait l’allié de poids du capitalisme. En détectant et en définissant les tendances, il crée en permanence de nouvelles incitations et alimente la consommation de masse, bien souvent sans se soucier des ressources engagées. Mais aujourd’hui, une nouvelle génération de penseurs et de designers, consciente de la destruction de l’environnement et du changement climatique, s’attache à prendre en compte les problématiques écologiques. À Helsinki, la designer allemande Julia Lohmann, qui enseigne à l’université Aalto, se penche sur les propriétés des algues, qu’elle utilise pour créer des structures monumentales, mais aussi des prototypes de vêtements teints à l’aide de colorants bio. C’est l’énergie solaire qui retient toute l’attention de sa consœur Marjan van Aubel, à Amsterdam : la jeune femme donne naissance à des objets fonctionnant grâce à des cellules photovoltaïques organiques, qui allient esthétique et autonomie énergétique accrue. Enfin, le duo londonien Superflux, formé par les designers et artistes Anab Jain et Jon Ardern, met au point des installations futuristes suscitant la réflexion sur d’éventuelles pénuries alimentaires qu’engendreraient des conditions climatiques perturbées. »
Réalisation : Reinhild Dettmer-Finke
Le design est aussi une affaire de goût 😉
c’est clair. Mais je trouve que c’est bien si on pense le design utile et pas seulement futile. C’est comme l’architecture qui pense juste le clinquant et voyant et non pratique pour les usagers. On voit de plus en plus de bâtiments clinquant et dedans c’est du béton brut pas passer pour les usagers. La BNF où les vitres laissent passer la lumière normale qui abime les livres. Ce n’était pas écrit qu’il fallait un filtre pour protéger les ouvrages dans l’appel d’offre. Alors pourquoi en mettre quand on construit une bibliothèque qui garde la mémoire de l’écrit d’une nation?
Oui, on fait des trucs chouettes mais pas pratiques pour deux francs cinquante… Du tape à l’oeil mais qui ne sert à rien… Merde le coup du filtre à la BNF
il y a de grosses architectures modernes connues en Belgique?
Heu… ben le quartier européen…
je vais aller regarder ça 🙂
Pleins de tours, encore des tours… il y en a des belles, puis il y a l’horreur du Berlaimont…
En effet, c’est très bizarre le Berlaymont. On dirait qu’il a été vieux avant même d’être fini.
Bonne définition ! Ce fut aussi un super glouton niveau pognon, il a englouti des millions d’€ !!
n’y aurait-il pas une affaire de corruption derrière tout ça?
Oh non, jamais de la vie ! Mauvaise langue… 😆 Juste des pots-de-vin et des valises qui passaient sous les tables,… 😆
merci de nuancer car c’est vrai que là tout changer. Peut-être que les billets ont servi à faire de la décoration intérieure 🙂
Qui sait ? 😆