La vie à la campagne est-elle si facile et si paisible? C’est se que pourrait croire à tors celui qui veut quitter la vie en ville soit de façon temporaire ou soit à long terme. Le bonheur est-il à la ferme?
Le monde change et par conséquent un nouveau modèle de vie se profile. Par période, l’habitant de la ville veut changer de vie et connaître le grand air. Dans les années 70, il y avait ceux qui voulaient élever des chèvres dans le cantal. Beaucoup y sont revenus avec des espoirs déçus. Cette volonté n’a pas changé et en cette période de Covid cela devient encore plus vrai. Quand on est confiné chez soi et ne voir que le béton, parfois on rêve de verdure. On accepte l’enfermement mais on l’a préférait là on se sent bien et où on a l’impression de pouvoir respirer. Mais cette envie de vivre à la campagne n’est elle pas faussée par un imaginaire biaisé?
Marie et Hubert Deveaux décident d’écrire un livre pour déconstruire le mythe de cette campagne. Et rien de tel pour débuter cela avec un titre accrocheur « Comment traire une poule ». On parle bien de lait de poule. Cela vous paraît absurde mais combien croit qu’avoir un jardin et des animaux est facile? Que l’on déménage totalement avec ces enfants ou que cela avoir une résidence secondaire, les règles sont pareils. Faire un jardin prend du temps, les légumes poussent en même temps et il peuvent ne même pas apparaître selon la météo. Avoir des oeufs frais c’est bien sympa mais il faut s’occuper des animaux, les nourrir, nettoyer les cages… Et à un moment les cocotes, elles ne pondent plus et là il faut les tuer pour les manger. La réalité des choses prend une autre tournure loin de l’image d’Epinal. Ne parlons pas de la restauration d’une vieille demeure, l’ouverture d’une chambre d’hôte… Les difficultés et la patience sont vraiment de mise.
Les auteurs ont mis avec beaucoup d’humour pour sensibiliser le néo-ruraux. La notion de temps change car il faut s’occuper de l’espace vert ou du jardin. Il faut créer des relations avec ces voisins et être en bon contact avec eux. On peut toujours avoir besoin des autres. Des principes simples dont il est nécessaire de rappeler les bases. Ils démontent le mythe de la vie heureuse et simple loin du tumulte de la ville. Tout est abordé sans détour pour nos faire sourire. A lire avant de changer de vie, histoire d’être certains de ses convictions.
Un petit livre qui saura plaire à ceux qui veulent changer de vie seul ou avec leurs enfants.
rien que le titre m’a fait rire et la suite aussi (parole de campagnarde d’adoption née à Paris!)
et tu es contente d’habité à la campagne? Tu ne regrettes pas Paris?
Oui, les gens pensent que la campagne, c’est beau, joli et que les animaux, ça va aller tout seul. Je ricane doucement quand je vois des gens se mobiliser pour adopter des poules de batterie qui vivaient sur une feuille A4 et qu’ils vont foutre sur 1m2 à peine ! Oui, quand les poules sont trop âgées (et ça va vite), elles ne pondent plus. Faut les passer à la casserole… Et pour qu’elles pondent, faut parfois donner de la nourriture spéciale qui les aide à se casser le cul tous les jours.
La plupart des gens qui arrivent à la campagne ne savent rien mais pensent tout savoir 😉
on leur a dit que c’était facile, puis c’est gentil et mignon. Tu peux la dresser comme un chien. 🙂
Tu as des poules chez toi?
Mes parents en avaient mais un renard (ou un chien) les a tuées toutes et n’en a emporté que quelques unes. Gaspillage ! Depuis, ma mère n’en a plus repris.
elle va acheter ces poules à des gens du coin?
Non, parce que tu ne peux plus circuler avec des poules comme tu veux, faut un papier machin et en plus, les prix ont explosé !! Alors elle a dit « merde, payer cher pour nourrir un renard, non » et en plus, le poulailler est à refaire, l’enclos aussi et papa n’avait pas le temps, donc…
Il y a un moment où il faut savoir si cela ne coûte pas plus cher que d’aller trouver le bon chez quelqu’un de confiance.
C’est ce qu’ils font, ils en achètent à quelqu’un qui a des poules, mais avec le froid, ça ne pond plus !
il faut mettre du chauffage à cocote 🙂