Parfois pour passer à une autre étape de notre vie, il faut fermer une porte de notre passé. Dani au prétexte d’une enquête photographique retourne dans le village de son enfance. Y trouvera t’il les réponses à ces questions?
Le grand jour approche pour Dani car il va se marier. Mais avant de franchir cette nouvelle étape de sa vie, il veut avoir des réponses. Son passé lui laisse un goût d’inachevé. Comme il doit finir un projet photographique, il décide de retourner sur les lieux de vacances de sa jeunesse. Ainsi il pourra confronter les images qu’il a réalisé enfant à celle qu’il va réaliser adulte. Il montrera l’évolution d’une ville balnéaire. Le titre de l’exposition est toute trouvée « Passé imparfait présent simple ». Surtout qu’il veut retrouver cet ami qu’il retrouvait avec plaisir au mois d’août. Pendant des années, c’était un véritable bonheur de le retrouver et de vivre des aventures. Puis un jour tout à changer et il n’a plus voulu revenir sur place. Maintenant il va retrouver son ancien ami et confronter ces souvenirs. Trouvera t’il vraiment la réponse à sa question : « Et si..? ».
Qui n’a jamais rêvé de retrouver une personne de sa jeunesse pour savoir ce qui aurait pu se passer si les choses avaient été différentes? Alors impossible de ne pas se retrouver dans cette douce histoire d’Alfonso Casas. Un homme qui veut retrouver plus qu’un ami d’enfance, un garçon qui lui a permis peut-être de découvrir son homosexualité. Revoir Poil de Carotte pourrait-il remettre en cause tout son avenir? Son imaginaire prend le pouvoir et fait un large panel des possibilités qui sont bien souvent très loin de la réalité. La réponse à ses interrogations sera tout autre. Il pourra ainsi tourner cette page pour avancer. Le dessinateur joue avec beaucoup d’ingéniosité sur les teintes pour alterner passé/présent. On se laisse porter par la quête, pleine de doute et d’espoir de Dani. Ce qui surprend au niveau graphique c’est la taille des oreilles, assez disproportionnée. Est-ce la marque de fabrique de l’artiste? Qu’importe car un autre élément graphique donne un effet magique avec les feuilles de calque qui permet de voir deux pages en transparence. Une façon assez maligne de nous plonger dans le récit. Cet astuce nous incite à tourner les pages et confronter nos souvenirs et nos espérances. Au final, est-ce bien utile?
Une bd sur le thème du souvenir qui touche tous ceux qui ont gardé quelques regrets du passé.
Pingback: Challenge lecture 2020 – 150 chroniques livres | 22h05 rue des Dames
Ma wishlist est définitivement obèse, mais comment ne pas y ajouter ce roman graphique ? 🤩
Mais au final avoue, tu adores que ta PAL devienne obèse? que de plaisir qui t’attende 🙂
Oh oui, je n’ai aucun complexe avec ma PAL, j’adore avoir plein de possibilités de lectures au quotidien. 😀
et en plus tu peux choisir d’en garder une infinie pour toute ta vie…
Le cauchemar de mon conjoint, mon rêve. XD Je suis actuellement (et depuis plusieurs semaines) dans une négociation subtile (ou pas) pour installer une bibliothèque dans une nouvelle pièce. Je tiens bon. ^^
tu as raison. Et puis c’est toujours jolie une bibliothèque en plus 🙂
Mon conjoint va m’en monter une car j’ai trop de livres qui traînent partout.
Ah ce moment où tu peux ranger/réagencer les livres avec les nouvelles étagères qui te tendent les bras… ♥ Je vis par procuration le plaisir là. Ahah !
Je suis d’accord, une bibliothèque ça met tout de suite de la chaleur et de la vie dans une pièce, mais je comprends mon conjoint : je suis trèèèès envahissante. J’ai un souci avec le vide qui atteint un stade pathologique. XD
une fois qu’elle sera là, il ne comprendra pas pourquoi elle n’était pas là plus tôt 🙂
J’y crois ! ^^
et oui 🙂
Pingback: Bilan culturel – Avril 2020 | 22h05 rue des Dames