Quand Agatha s’ennuie, elle espère que quelque chose va arriver pour y mettre son nez et menez une enquête. M. John, son coiffeur, est mort devant elle. En voilà une bonne occasion d’aller fouiner un peu partout.
4ème de couverture
Suite à une coloration violette ratée, Agatha Raisin se rend chez Mr John, le nouveau coiffeur d’Evesham. Alors qu’il emploie ses talents de coiffeur et de séducteur sur Agatha, Mr John est mortellement empoisonné. Agatha doit mener l’enquête alors qu’elle est elle-même impliquée dans l’affaire.
Ce que j’en ai pensé ?
Après avoir conseillé la série, il fallait bien qu’à un moment ou à un autre, j’en lise un. Voilà qu’une copine, toute perturbée par la lecture de ce roman trop gentil me donne ce tome 8. « Tu te rends, il n’y a pas un mort avant la page 100 » me dit-elle. Et oui, Agatha est très très loin des romans policiers standards. Ici pas de meurtres horribles et très sanglants comme pourrait le laisser penser la couverture. La description des meurtres sont très brèves et à peine détaillés. Ce qui est important ici, c’est le personnage principal : Agatha. Une femme qui a un mauvais caractère, qui a plein d’argent et qui se veut se prendre pour un détective. Bien entendu, la mégère non apprivoisée mène l’enquête mais les résultats ne sont pas si probants. Il lui faut un petit coup de pouce de ces amis masculins. Surtout quand il y a une histoire de chantage et de jalousie.
Pas de stress et d’inquiète en tournant les pages. On se détend et on respire tranquillement. Sur la couverture, c’est noté : « Une enquête à s’arracher les cheveux ». C’est plus pour le jeu de mots avec le titre qu’un quelconque rapport avec l’histoire. C’est dommage d’avoir noté cela car ceux qui s’attendent à du frisson risque d’être déçue. Je me suis attachée à ce personnage haut en couleurs qui est au final pas si antipathique. J’aurais aimé une touche d’humour anglais si absurde comme j’adore à la Jasper Fforde. Je crois que l’originalité repose juste sur le caractère de notre héroïne. Et peut-être aussi que la traduction à laisser les personnages avec mister avec Mr. A moins que celui qui a fait la traduction ne savait pas que l’abréviation de Monsieur est M.. On va garder une part de mystère sur ce point.
Est-ce que tout cela m’a donné envie de me plonger dans toute la série ? Absolument pas. Mais si un jour, j’ai besoin d’une lecture légère avec un brin d’humour so bristish, j’irais lui dire « Hello, Mlle Raisin ».
Lire l’avis de Belette : « Anybref, c’est toujours avec plaisir et gourmandise que je retrouve Agatha et ses amis de Carsley… mais j’aimerais toutefois que son créateur accepte l’idée de faire évoluer son personnage… »
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