
La charmante Leiloona revient pour un nouvel atelier d’écriture avec une photo pleine de mystère de Jordane Saget. Qu’est-ce que cela a bien pu m’inspirer?

Il y a des jours où l’on ne peut plus supporter les remarques, les gestes déplacés, les agressions physiques… Dès fois, on est spectateur des violences sur les autres dans le cadre du travail. On devrait dire NON, hurler, le dénoncer, montrer le fautif du doigt mais la réalité est tout autre. C’est bien difficile de trouver un travail et de le garder. Et dans une époque où l’on vente la flexibilité, on sait que l’on a plus beaucoup de valeur dans une entreprise. Il faut apprendre à fermer sa gueule pour espérer payer son loyer à la fin du mois. Combien de fois j’aurais aimé que quelqu’un vienne m’aider quand mon chef s’est approché de moi pour déposer sa main sur mon épaule et parfois la descendre sous la jupe. Je n’ai rien fait pour les autres quand j’ai vu cela se faire. Pourquoi quelqu’un aurait fait pour moi?
Quand j’ai vu le regard de la stagiaire dans le local à photocopie en pleur, terrifié, je savais ce qu’il avait fait. Ce jour-là, j’ai décidé qu’il fallait que cela s’arrête définitivement. Il fallait réfléchir comment sans que cela puisse m’être préjudiciable. Il m’a fallu du temps pour trouver une idée et mettre tout en place. Du jour au lendemain, je me suis habillée plus jolie, séduisante, appétissante, cela le rendait fou. Je faisais semblant d’être ravie des regards de pervers et de ces abus dans son bureau. Quand l’homme en voulait plus, je lui ai proposé de se retrouver dans un hôtel dans Paris. J’avais un fantasme dans un hôtel chic sous une passerelle de Paris.
Il ne lui a pas fallu longtemps pour trouver l’endroit et convenir d’une soirée. J’étais tellement excité à l’idée de le retrouver dans la chambre. Je m’étais habillée de telle façon qu’un seul regard suffisait à le faire bander. Dans la chambre, j’ai joué à l’allumeuse timide. Juste assez pour qu’il puisse enlever ces vêtements. Puis je lui ai attaché la main droite, la main gauche, le pied droit, le pied gauche au lit et cela doucement pour qu’il puisse prendre son temps pour regarder la marchandise, celle qu’il avait bafoué. Je lui ai dit qu’il avait été très vilain alors je l’ai bâillonné. Il était excité le petit père. Et son pénis est devenu tout mou quand j’ai sorti de mon sac un couteau. Je m’étais entrainée à traiter de la chair, c’est mon boucher qui a été content. Et pendant des heures, j’ai appris à faire des nœuds. Il ne pourra pas bouger. Il ne pourra être entendu. D’un coup de lame, hop, plus de pénis. C’est incroyable comme cette chaire est fragile. Pas de forcer pour l’enlever. Par contre, la douleur est tellement vive qu’il est tombé dans les pommes. Il a l’air tellement moins courageux maintenant. Son regard ne brille plus de fierté. Le souci c’est que le sang coule beaucoup. Alors, un peu de bougie pour coaguler le tout. Je ne suis pas une sauvage. Et puis, je n’ai pas fini de jouer non plus. Il faut qu’il se réveille. J’ai encore pleins de ressource pour m’amuser et prendre plaisir de ma vengeance.
Ce n’est que quelques heures plus tard, que j’ai pu partir soulagée et heureuse. Plus jamais il n’agressera une femme de sa vie et plus jamais, je ne laisserais quelqu’un m’agresser.
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