Dès l’adolescence, Charles Stowe avait pris l’habitude de boire plus de quinze tasses de thé pa jour. Cela lui donnait une énergie hors du commun et un penchant précoce pour la méditation. Et surtout, lorsqu’il buvait du thé, il lui semblait respirer le parfum de chacune des femmes, qui avaient cueilli, pour lui, pour ces feuilles étranges à l’arôme doux et amer. Un parfum dont il s’enivrait sans jamais se lasser.
Il pensa que le bonheur était aussi impalpable qu’une bouffée d’opium, aussi éphémère qu’une gorgée de thé.
4ème de couverture
C’est une route aux mille parfums, aux mille périls aussi : celle qui, partant de Londres pour atteindre les Indes, se perd irrémédiablement dans l’Empire de la Chine. Un périple que l’on nomme la route du thé. Pour la première fois, en 1838, un homme va s’y aventurer, décidé à percer le secret des thés verts, bleus et blancs, inconnus en Angleterre. Au fil de son voyage, il va rencontrer Pearle, un riche négociant irlandais, Wang, le gardien de la vallée sacrée, Lu Chen, l’invisible empereur du thé, et Loan, une Chinoise aux yeux verts qui porte, tatouée sur son épaule, une fleur de pavot. Au terme de sa quête, l’opium. Un amour que l’on ne choisit pas.
Une couverture légèrement verte, des fleurs de pavot et une femme au regard lointain. Pour une fois, ce n’est pas une simple illustration, c’est une mise en bouche des éléments clés de l’histoire. Charles Stowe, influencé par son père tombe amoureux du thé et par conséquent du thé. Pour respecter une parole donnée à son père, il va partir dans l’empire du milieu. Il va aller à la découverte du thé tout en partant en quête du thé blanc et de cette femme qui a conquis son coeur.
Me voilà embarqué dans un conte philosophique où je tourne chaque page avec un bonheur simple et évident. Une aventure, de l’amour, de la folie, de la peur, un délicieux mélange servi avec une plume simple et au combien efficace. J’étais parti dans les denses forêts en plein coeur de la Chine en quête de ces feuilles de thé et de l’opium. Un vrai délice de lecture. J’ai beaucoup apprécié la référence à Robert Fortune, cet anglais qui a vraiment fait l’aventure pour découvrir le secret du thé et qui y est arrivé, d’ailleurs.
Bref, une bonne lecture dont il serait bien dommage de passé à côté.
Merci Asphodèle du conseil 🙂
L’avis du Bison : leranchsansnom.free.fr
L’avis d’Asphodèle : leslecturesdasphodele.wordpress.com
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J’aimerais bcp découvrir cet auteur 🙂
Vas-y lance toi. Je crois que tu ne risques pas d’être déçu 🙂
J’avais beaucoup aimé « Neige » de cet auteur. Ta chronique me donne envie de replonger dans cette ambiance aérienne et poétique asiatique. En plus, je suis amoureuse de thés donc… ^^ Merci m!
Une très agréable lecture même si Soie est mieux écrit.
J’ai prévu de lire Neige 🙂
Une bonne lecture avec du thé. Si tu aimes l’aventure autour du thé, je te conseille vraiment le livre de Robert Fortune. Il n’est plus édité mais souvent disponible en bibliothèque.
Oui, il aurait été dommage de passer à coté.
Un tout petit bouquin, mais si parfumé et si envoutant, qu’il me charme encore le livre refermé.
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Me voilà tentée! J’avais bien aimé Soie.
En plus, il se lit assez vite 🙂
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