Otomen – Tome 5 – Aya Kanno

Ryô doit prouver qu’elle est féminine auprès de toute l’école. Une épreuve de taille qui est similaire à celle d’Asuka doit garder un secret. Ils n’ont pas le temps de s’ennuyer.

4e de couverture
Asuka est un “otomen” (un homme efféminé) !
Mais depuis qu’il est petit, il étouffe sa vraie personnalité pour ménager sa mère, traumatisée par l’abandon de son mari.
En effet, ce dernier a quitté le domicile conjugal pour réaliser son rêve, devenir une femme.
Toutefois, la rencontre avec Jûta, un mangaka de shôjo, et Ryô, un garçon manqué, permettront à Asuka d’être enfin lui-même.

Mon avis
Aya Kanno propose une histoire un peu plus nuancée que précédemment. On retrouve sur des choses plus standard d’un univers scolaire toujours liée quand même à l’identité de sexe. Cela débute avec Ryô qui participe à un concours dans l’école pour être élu la fille qui représente le plus l’élégance à la japonaise. Donc elle doit bien savoir se présenter, faire des bouquets de fleurs, laver le sol et cuisiner. N’oublions qu’une bonne épouse est soumise et discrète. Rien de très valorisant. C’est important d’intégré la discrimination dès le plus jeune âge. C’est l’occasion d’intégrer un nouveau personnage, Miyabi Oharida. Elle est en terminale et est très belle. Son objectif est de sortir avec Asuka. Une compétition de nana avec de la jalousie.

On a un récit avec Jûta comme on l’avait prévu. Son manga vient de recevoir un prix. Mais il ne veut pas que son identité soit révélé. Asuka est là en plus. La solution pour passer inaperçu est de se travestir en fille. Par chance, cela passe relativement bien. Qu’en sera t’il la prochaine fois? On verra cela d’ici deux tomes normalement.

Et enfin, le retour du duo type power ranger. Par contre leur talent repose sur le maquillage et le vêtement. Les garçons sont aimés par la foule et leur popularité augmente. Le fait qu’ils restent anonymes augmente l’intérêt des autres. D’ailleurs, une femme photographe veut impérativement les trouver pour avoir le scoop en premier. Qu’importe le choix des personnes. Il faut se distinguer. On la retrouvera plus tard car bien entendu elle a une particularité. Elle a un physique d’homme. Le mangaka exploite au maximum les clichés entre sexe, apparence et compétence. Comment va t’il poursuivre cela sur la dizaine de tome restant? On verra jusqu’à quand elle aura fait le tour. Et surtout quand on va avoir un gros retour du navrant en parlant de c’est être un vrai gars. Le royaume de la couille peut-il faire la cuisine, la vaisselle, s’acheter des vêtements…?

Un manga léger et sans prétention. C’est léger et cela s’oublie facilement.

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