Beaucoup de gens ignorent que les hamadryades existent. Pourtant, ils sont bien là et vivent en harmonie. Un jour, tout se met à changer.

4e de couverture
Loïc Clément ajoute un nouveau coeur perdu à ses contes. Toujours aussi sensible, touchant et poétique, cette histoire d’amitié entre une dryade et un golem livre un beau message sur l’environnement.
On raconte que le peuple des dryades aurait complètement disparu, or, rien n’est moins vrai ! Héloïse est l’une d’entre elles, elle vit dans un village d’hamadryades, ces nymphes liées à un arbre dont elles ne peuvent s’éloigner. Rêvant de pouvoir un jour voyager, le hasard lui fera rencontrer un étrange et mignon golem de pierre perdu très loin de sa terre natale…

Mon avis
Le choix de cette bande dessinée à reposer sur le prénom dans le titre. Quand on connaît une Héloïse, on se dit que c’est un chouette cadeau. De plus, on a déjà été émerveillé par la douceur du travail de Loïc Clément avec « Miss Charity« , « Chaussette » ou « Les jours sucrés ». Une forme de poésie habite son esprit et l’insuffle à chacune de ces créations. Nous voilà dans un univers particulier et onirique. « La légende prétend que ce peuple a totalement disparu, or rien n’est moins vrai! Dans l’archipel des Hespérides, situé à la limite occidentale du monde, subsiste un village du même nom, habité par ces êtres semi-divins. On affirme également que les dryades avaient l’apparence de très belles jeunes filles, mais c’est vite oublier que la moitié d’entre elles étaient des « ils » et parmi ces îles et ces ailes se trouvent Héloïse et Oscar » (p. 4). Voilà le contexte est posé avec nos héros.

Les deux amis sont liés à leur village. Héloïse rêve d’ailleurs et cela l’exclu des autres. Pourquoi vouloir espérer d’un ailleurs quand tout ce qui rend heureux est là. Tout est merveilleux et mignon dans ce monde. Le récit est assez simple et s’adresse à des jeunes lecteurs. Tout est très évident et facile. Les éléments s’emboitent tous très bien sans vraies difficultés et obstacles. Il manque de l’épaisseur. On n’est surpris de rien. Les dessins de Justine Cunha réalisé par ordinateur semble assez plats. Les couleurs sont charmantes mais il n’émane rien d’elles. Pour arriver à 48 pages, un dossier artistique est rajouté pour expliquer la démarche créative dans la représentation. On reste au final sur sa faim. Les sujets de la nature, l’écologie, l’harmonie entre montagne et environnement sont abordés. Néanmoins, cela ne suffit pas.

Une bande dessinée jolie et mignonne qui change les idées que les enfants vont adorer.

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