Pour être heureuse, ya qu’à faire ci, faut qu’on fasse ça disent les autres. Malheureusement, la vie n’a rien de si facile. Les trois copines vont en faire la douloureuse expérience.

4e de couverture
Ya qu’à faire ci, faut qu’on fasse ça… Sans vouloir viser un bonheur inatteignable, nos héroïnes revendiquent leur droit à rêver. Mais à l’arrivée, elles ne trouvent qu’amours stériles et réalité pesante. Malgré les efforts, le futur qu’elles s’étaient imaginé autrefois semble loin… Les demoiselles y-a-qu’à-faut-qu’on seraient-elles en train de traverser le pire mauvais pas de leur vie ?

Mon avis
Akiko Higashimura ne ménage pas une seule seconde ces trois trentenaires. Elles ont fait des choix limites et elles doivent en payer les conséquences. Voilà que leur monde bascule de façon significative. L’une croit être tombée enceinte et son amant s’engage à assumer sa progéniture sans trop dire en quoi cela consiste. Mais il est hors de question d’un mariage. Heureusement que c’était une fausse alerte. Sinon, elle aurait risquer de devenir fille-mère en habitant chez ses parents. L’autre se fait prendre en flagrant délit d’adultère par la soeur de son amant alors que sa femme accouche. Et enfin, la troisième qui retente sa chance avec un ancien prétendant. C’est le moins pire rencontrer ces derniers temps et en plus, lui la trouve jolie. Deux nanas retrouvent le statut de célibataire et une peut-être celui de couple. Que de bouleversement dans le quotidien des héroïnes. Surtout qu’elles ont le droit chacune à traitement équivalent dans le tome. La mangaka prend plus de temps pour évoquer le ressenti et accentué l’aspect émotionnel. La pression sociétale pour se marier et faire des enfants rend les choses encore plus difficile. Contrairement à ce que l’on peut voir sur la couverture, Key et Rinko ne vivent pas un grand moment d’amour ou d’amitié. Comme d’habitude, Key dit aux femmes comment elle doivent penser et agir. Mansplaining encore là pour sauver ces cruches qui s’oublient dans l’alcool. Il devient assez insupportable. Quand quelqu’un va le remettre à sa place? Faut-il forcément un homme pour réguler la vie des femmes? Espérons que la suite ne propose pas une réponse positive.

Après des échecs amoureux, il faut de nouveau réfléchir à sa vie. Faudra t’il qu’elles acceptent le célibat?

L’avis Les Blablas de Tachan : « Il est à regretter que le message soit pour l’instant dans l’accomplissement de soi à travers l’homme aimé, et il est à espérer que cela évolue vers quelque chose de plus actuel, mais n’allons pas trop vite. »