Dilbert – Tome 6 – Devenons riches en profitant des faibles – Scott Adams

Le monde du travail est impitoyable. Scott Adams en sait quelque chose. D’ailleurs, il s’en est grandement inspiré pour créer sa série Dilbert.

4e de couverture
Pour survivre au monde impitoyable de la vie de bureau, une seule solution en 3 actes: humiliés vos collaborateurs, écrasez les faibles et flattez les forts.
Avec Dilbert, déjouez tous les pièges de l’entreprise et gagnez l’ultime étape: en faire le moins possible, tout en évitant de sa faire virer…
Et ne riez pas, car, tout le monde aura un jour affaire à Dilbert !

Mon avis
Malgré l’importance de l’entreprise dans la vie de nombreux citoyens, cela reste un univers assez peu présent dans le 9e art. Par conséquent, quand on s’intéresse au sujet, on n’a pas le choix de se pencher sur les strips de « Dilbert » de Scott Adams. Par contre, lire une bande dessinée entière d’un coup suscite un peu l’angoisse et l’ennui. Cela reste un ouvrage qui se picore par moment et les toilettes restent le lieu idéal. Qui aurait pu croire que le harcèlement moral, l’humiliation, la démotivation aurait pu plaire à autant de monde? Le souci est que de nombreuses se reconnaissent dans le management par l’absurde. Pourquoi ne pas y mettre une bonne couche de cynisme?

On trouve cela normal de trouver des cas de népotisme. Le boss impose son fils incompétent c’est tout à fait ordinaire. Lui possède toutes les cartes pour réussir grâce à la bonne personne. Qui a dit qu’il fallait connaître les bases d’un métier pour le faire? Il suffit de donner des ordres même s’ils n’ont aucun sens pour n’atteindre aucun but. Parmi les objectifs, on pourrait trouver celui de mettre le moral et la motivation au plus bas.

« – J’aimerais parler de mon plan de carrière.
– D’accord.
– Mon plan est de vous exploiter jusqu’à ce que votre santé se détériore et que vos compétences soient obsolètes. Après quoi, je vous dégraisserai.
– Vraiment? J’ai jamais vu un plan fonctionner aussi vite. »

Bien entendu, on continue d’aborder les projets sans budget ou des budgets non calibrés, la sous-traitance à l’étranger par des gens non aptes, les formations non appropriées… Le seul moment où les choses se passent bien c’est quand le chef est remplacé par un extraterrestre. Même Dilbert commence à se perdre dans les méandres des primes. Peut-on vraiment échapper à l’égocentrisme et au besoin de gagner toujours plus? Non. Peut-on se faire forcément à l’idée de cette médiocrité au quotidien? A chacun de choisir son moment de philosophie et au concept de bullshit job.

Le travail c’est la santé… ou pas. A vous de lire pour vous faire une idée.

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