Les Mapmakers – Tome 1 – Et la magie oubliée – Amanda Castillo

La ville semble bien trop petite pour Alidade. Elle rêve d’ailleurs et d’aventures. Seulement les Manteaux Noirs vont tout faire pour l’empêcher surtout qu’elle risque de découvrir ce qu’il ne faut pas.

4e de couverture
Une jeune fille se retrouve face à un choix difficile : s’enfuir de sa vallée adorée ou… faire renaître une magie oubliée et devenir une Mapmaker pour sauver son village de ses nouveaux dirigeants !
De génération en génération, les Mapmakers étaient les gardiens de la paix dans la Vallée, mais ils ont maintenant disparu depuis longtemps. De nos jours, les Manteaux Noirs monopolisent le pouvoir d’une main de fer : règles, punitions et conséquences sont leurs maîtres mots.
Jusqu’à cette nuit où Alidade, (encore) poursuivie par les Manteaux Noirs pour avoir (encore) enfreint les règles, tombe par hasard sur une porte secrète qui va la mener à une cachette magique construite par les Mapmakers. Elle va y trouver une carte de sa région et accidentellement ramener à la vie Blue, une créature magique qu’on appelle un Memri. Leur rôle était de protéger la Vallée.
Blue a besoin de l’aide d’Alidade pour retrouver les Mapmakers et sauver la Vallée des Manteaux Noirs…
mais les Mapmakers ont disparu depuis longtemps.
Alidade va devoir faire un choix : s’enfuir de sa vallée comme elle en a toujours rêvée ou… devenir une Mapmaker pour sauver son village !
Le premier tome d’une trilogie d’aventure extraordinaire où l’on suivra Alidade dans une aventure fantastique, à la découverture du monde qui l’entoure !

Mon avis
Le titre de la série est assez mystérieux avec « Les Mapmakers ». Amanda Castillo ne donne pas toutes les explications dès le début. Le but est déjà de nous plonger dans un univers spécial. On rencontre deux adolescents qui sont amis. Alidade rêve de partir pour savoir ce qu’il y a ailleurs. Mais le règlement de la ville lui interdit. Mais les Manteaux Noirs lui interdisent et elle risque gros en désobéissant. Comment ne pas voir le lien avec les chemises noires sous le régime nazie. Des êtres prêts à tout pour maintenir un système en place. Pour ça, ils utilisent la peur, la manipulation, l’humiliation, l’asservissement et la violence en dernier recours. Par crainte, tous les habitants suivent les règles. Alidade en rêvant d’ailleurs va déclencher l’apparition d’une porte secrète lui ouvrant le monde mystérieux et merveilleux. Un abri magique où l’on trouve une carte magique avec un memri, un esprit magique protecteur de la nature. La jeune fille s’applique à apprendre les techniques pour devenir mapmakers. Un choix qui chamboule tout l’ordre établi et qui redonne l’impression de liberté aux locaux d’Alden. La bédéaste souligne que c’est grâce à l’audace des enfants que le statut de la population change. Pour combien de temps? On en saura plus par la suite car c’est le premier opus d’une trilogie. Ce qui appréciable est l’importance de l’écologie. L’harmonie entre nature et homme est possible et d’ailleurs, cela se faisait avant. Les Manteaux noires ont pris possession de certains éléments comme l’eau. En privant de cette ressource une communauté et en inventant une histoire du passé, on maîtrise les gens. Quand un mensonge est dénoncé, une faille s’ouvre. Est-ce le début d’une révolution citoyenne? Par conséquent, une affaire à suivre.

Une aventure drôle, passionnée et réflexive qui incite à sortir des règles pour être en accord avec soi.

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