Climax – Tome 2 – Vostok – Luc Brahy, Eric Corbeyran et Achille Braquelaire

Leila va s’en sortir de justesse grâce à son ami. Elle doit savoir ce qui ce cache derrière tout ça. Quelque chose d’important essaie d’être caché.

4e de couverture
Loïc Mellionnec a connu des jours meilleurs. Une commission d’experts met en doute ses compétences de physicien. Sa mission en Antarctique est dans une impasse. On a envoyé son amie Leia Lewis vers une mort certaine. Parviendra-t-il à reprendre pied dans cet environnement toujours plus hostile ?

Mon avis
On a terminé le premier tome sur une note de suspens. Leila a failli mourir, tuer par les glaces si son ami Loïc n’était pas intervenu. Que faisait-il là d’ailleurs? Ce n’est pas si hasardeux s’ils se retrouvent chacun sur des missions dans une zone similaire. L’Antarctique n’est pas une zone neutre. Elle possède l’histoire de la pollution aérienne depuis la présence de l’humain sur Terre. Et c’est également un royaume de matières premières. La concurrence est rude pour faire sa place dans un lieu très réglementé. Il y a forcément des failles laissés exprès. Le récit repose entre intrigue environnementale, politique et financière. Un groupe qui agit partout dans le monde se trouve en précarité économique. Comment est-ce possible? Qu’est-ce que cela cache? Pourquoi Leila et Loïc se trouvaient au même endroit et agissaient des clients différents? En creusant des réponses font surface et tous trichent. Pourquoi? Qu’elles sont les véritables enjeux?

Éric Corbeyran incorpore le côté écologique dans tout son récit. Il mélange fiction avec des faits réels. L’importance des glaciers dans l’écosystème global de la planète n’est vraiment pas négligeable. C’est une réalité géopolitique non négligeable. Un choix aussi très audacieux de parler de fonte des glaces, de gaz à effet de serre, d’enjeux financiers internationaux… Le choix de titre de la série est aussi très révélatrice du thème choisi. Malgré que de nouveaux jalons soient posés, nous restons encore dans de nombreuses zones de flous qui devraient s’éclaircir prochainement. Par contre, les dessins de Luc Brahy rendent la lecture assez difficile. Imprécision des traits, crayonné noir très marqué rendant les visages légèrement difforme, le texte est parfois assez petit… tout cela provoque un inconfort. Mais les puristes de ce genre d’aventure comme IRS seront ravis car les codes sont bien respectés. Ma préférence pour la bd plus moderne me rend ce style moins agréable et est bien trop conformiste. On ne sort pas du cadre. Heureusement que le sujet principal lui est plus hardi.

Une bande dessinée qui avance pour faire réfléchir à notre environnement. Des héros dans le plus grand secret œuvrent pour la sauvegarde d’un précieux bien contre des gens aimant trop l’argent et le pouvoir.

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