Le combat de coq débute autour de Futaba. La voilà entouré d’hommes qui veulent ravir son coeur. La pauvre ne sait pas quoi faire ni comment réagir.
4e de couverture
Futaba est dos au mur !! Alors qu’elle pensait qu’elle serait en sécurité dans son restaurant préféré, elle réalise avec horreur qu’elle ne peut compter sur personne pour lui venir en aide : la voyant accompagnée d’un bel homme, tout le monde se fait déjà des idées. Kitamura en profite, et se montre alors particulièrement insistant : il exige la réponse à sa question ! Comment répondra Futaba ?
Mon avis
Ce deuxième tome prend un nouveau virage dans son histoire. Pour une fois que l’on parlait d’aromantisme en manga, je trouvais cela très original. Et voilà que dès les premières pages du deuxième tome, nous tombons dans une structure ultra-classique d’un triangle amoureux avec combat de coq. Futaba pense qu’elle n’est pas capable de ressentir de l’attraction pour ces hommes. Pourtant, elle est troublée par des petites choses comme une adolescente. Le fait qu’elle soit une femme de 30 ans ne change rien. Les mecs la courtisent selon leurs moyens et leurs façons d’être. Kitamura dit le stratège tente une approche frontale pour ensuite s’y prendre par un autre biais, plus intimiste. Rien de tel que le décès d’un membre de sa famille pour faire jouer la corde sensible. Malgré ça, rien de très passionnant. On s’ennuie. L’héroïne se répète inlassablement qu’elle n’a pas d’attrait tout en réfléchissant à pourquoi elle est émue en présence de son assistant. Le sujet est normalement la non-attirance et non l’hésitation à se lancer dans une vie de couple. C’est trop réducteur et trop facile de prendre ce partie. Dans ce cas, il fallait choisir un autre titre. La singularité s’efface très vite sous couvert de classicisme. Quelle dommage. Ne faut-il pas s’arrêter là?
Un tome décevant qui choisit le chemin de la facilité.
L’avis Les Blablas de Tachan : « La seule idée qui me tentait bien était d’introduire une relation d’amitié entre le stratège et Futaba mais c’est vite balayé à cause de la dernière scène. Tout ça pour ça… »