Sur l’île de Lointe, une équipe de football donne le meilleur d’eux. Du jour au lendemain, on annonce aux joueurs que faute de sponsors, leur club est dissous. Impossible d’accepter cette nouvelle sans rien faire.
4e de couverture
Sonny et ses amis ont une passion : le football ! Et s’ils veulent continuer à jouer, il leur faut un sponsor… Toute l’équipe se rend donc à Tokyo afin de participer au tournoi international : la Football Frontier. Mais leur premier adversaire n’est autre que Polaris, l’équipe numéro 1 du pays…
Mon avis
« Inazuma Eleven Arès » est initialement un jeu qui a été après adapté en animé. Fort de son succès, des éditeurs l’ont adapté en manga et aussi en roman. En France, on les découvre dans la collection de la bibliothèque verte. Un public cible idéal pour les enfants, de préférence des garçons, âgés entre 8 et 10 ans. Par conséquent, l’ouvrage n’est pas très épais, 92 pages, avec une police assez grande, un interligne important et bien entendu des images tirées d’une adaptation. On suit l’équipe de l’île de Lointe qui est vraiment passionné par le football. A partir de là, l’histoire commence a être un peu tiré par les cheveux. On leur apprend que comme leur équipe n’a pas de sponsor elle est dissoute. Et aussitôt, on détruit le terrain de foot servant à toute la population. Pourquoi détruire un terrain de foot juste pour ça? C’est totalement absurde. Pourquoi dissoudre une équipe puisqu’elle n’a pas de sponsor alors qu’on ne lui a pas demander d’en avoir une? C’est totalement absurde. Puis le lendemain comme par magie, un généreux donateur les financera à condition que l’équipe gagne au tournoi international, le Football Frontier. Ils partent à Tokyo et perdent leur premier match contre l’école Polaris. Il ne pouvait en être autrement dans le schéma classique car sinon comment créer les rebondissements par la suite. Pouf, par magie un gentil monsieur se propose de devenir leur sponsor car ils sont trop motivés et heureux de courir après un ballon. Navrant. Une vraie déception de lecture de la première à la dernière page tellement tout est prévisible et cliché. On peut souligner qu’il y a un peu de diversité avec des filles dans les équipes et des garçons gros. On se contente de peu parfois.
Une fois adulte, vous n’avez plus l’état d’esprit de lire ce genre de chose trop facile et trop cliché. Dommage, cela confirme l’inintérêt du monde du football.