Inazuma Eleven – Tome 4 – Tenya Yabuno

C’est la grande finale de la Football Frontier. La petite équipe du collège Raimon joue pour gagner la première place. Sera t’elle à la hauteur?

4e de couverture
C’est enfin la finale des éliminatoires !
Face à Mark et ses amis, la terrible Royal Académie compte bien prendre le dessus.
Mais la partie n’est gagnée pour personne.
En effet, l’énigmatique Ray Dark qui mène la Royal Académie, est connu pour ses agissements malhonnêtes…
Quelle issue réserve ce combat de géants ?

Mon avis
Le match tant attendu arrive enfin. Le collège Raimon affronte la terrifiante équipe de la Royal Académie. Sans grande surprise, ils vont gagner grâce à leur détermination, leur volonté et l’amitié. Pourtant il y avait du lourd en face. Leur boss, un adulte qui déteste perdre, était prêt à tuer Mark. Par chance, un joueur possède une vraie étique. Mais bon, un toit tombe sur un terrain de foot au risque d’achever un humain et cela ne choque personne. Malgré le gros trou devant la cage et une case tout est redevenu normal. La dynamique d’un dessin animé se prête moins à celle d’un manga papier. Le rapport au temps change. Est-ce qu’un jeune lecteur y fera attention? Tenya Yabuno va à l’essentiel sans s’attarder vraiment sur le contexte ou la psychologie des personnages. Pas le temps de lambiner. On est passé d’une simple volonté de s’entraîner à des éliminatoires départementales et par la suite, on assiste à compétition nationale. Et une équipe se démarque vraiment avec des aptitudes des plus extraordinaires. Mark et les autres doivent réfléchir à trouver la faille. Peut-être est-ce que l’occasion de voir enfin tous les pouvoirs des Inazuma Eleven. Par contre, un petit détail chagrine car malgré l’apparence assez féminine d’un joueur ce n’est pas une demoiselle. Il n’y a que des garçons comme les autres escouades. Pourtant ils ont une entraineuse. Une représentativité assez étrange surtout que dans le collège Zeus la donne en est tout autrement. Espérons que nous ne basculerons pas dans des clichés misogynes devenus trop ordinaires pour révolter. Le ballon n’est pas qu’une histoire d’hommes c’est un récit de collectif et non seulement d’individuel. L’aspect économique n’est toujours pas abordé contrairement à la réalité.

Un tome qui installe de nouveaux personnages pour faire monter la tension.

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