Hanada est vraiment un sacré garnement. Dès qu’il y a des bêtises à faire, il est le premier à se lancer. Un jour, il va aller trop loin.
4e de couverture
Ichiro est le pire garnement du village. Turbulent mais pas méchant, il fait tourner en bourrique ses parents, sa soeur, son grand-père et tous ses voisins ! Qu’on découvre un chien couvert de graffiti ou une grenouille morte coincée dans la machine à repasser le linge, on peut être sûr qu’Ichiro n’est pas loin… Il ne craint rien ni personne, sauf une chose : les fantômes, dont il a peur au point de ne pas oser aller aux toilettes au fond du jardin la nuit !
Le jeune garçon vit dans l’insouciance la plus totale, jusqu’au jour où, poursuivi par sa mère en furie, il est renversé par un camion ! Par miracle, il s’en sort… mais avec un pouvoir dont il se serait bien passé : en revenant d’entre les morts, il est devenu capable de voir les esprits ! Et ils sont bien contents de pouvoir enfin demander de l’aide à un vivant pour accomplir leurs dernières volontés avant de rejoindre définitivement l’autre monde. Bien malgré lui, Ichiro devient le messager de ces âmes errantes : de gaffes en bêtises, saura-t-il remplir sa nouvelle mission ?!
Mon avis
Tout le village connaît Hanada. Il casse, il vole, il torture les animaux, il frappe sa famille… Une vraie peste qui ne pense qu’à lui. Il est autant égocentrique, violent que cruel. Un journée, ses bêtises l’amènent à se faire hospitaliser. A partir de là, sa vie va changer radicalement. Dorénavant, il voit les esprit qui lui demande de les aider. L’enfant n’apprécie pas du tout la situation. Il est obligé d’écouter les autres et de penser à eux. Cela n’arrive jamais pourtant. Makoto Isshiki introduit les fantômes sous toutes ces formes. D’un côté dans l’aspect humain et de l’autre du côté horrifique. La peur pousse le personnage principal à agir. Et aussi à s’amuser à faire des images qui font référence à la culture populaire. Par conséquent, cela amène à des situations plus absurdes et adorables. Les péripéties commence avec une femme amoureuse pour aller jusqu’à un vieux lubrique nu qui veut cacher ces liaisons à son épouse. Comme un enfant de 8 ans ne comprend pas tout au monde surtout sur les sujets de l’amour et du sexe, il arrive des mini-catastrophes. Le gamin ne s’attache à personne ni à son chiot et ni à son grand-père. Le mangaka promet de voir l’évolution d’un narcissique en quelqu’un de plus altruiste. Aucun doute que les jeunes lecteurs vont pouvoir s’identifier facilement à l’anti-héros. Il est libre de faire ce qu’il veut. Jamais il ne change d’attitude car il n’apprend rien. Et on montre des pénis à l’air comme si de rien n’était et en même temps c’est un peu gênant pour les fillettes. On parle de pipi-caca tranquillement. Graphiquement, on se rapproche de « Une sacré mamie » ou « Mes voisins les Yamada ». Les fans de « Naruto » risquent d’être un peu dérouté par le côté moins lisse.
Un premier tome amusant qui fera rire surtout les enfants.
Non, là, je passe 🙂
mdr