Sora sait qu’il aime quelqu’un en particulier. Seulement c’est un garçon et il ne peut pas lui avouer. L’homophobie est très affirmée dans l’établissement scolaire.
4e de couverture
Sora est lycéen, et il aime secrètement Kenta, un de ses camarades de classe. Même à Nao, son amie d’enfance, il n’a jamais avoué qu’il est gay. Mais un jour, en classe, les blagues homophobes des autres garçons finissent par rendre le poids du secret insupportable, et le poussent à sécher les cours… Et tandis qu’il s’endort près du rivage, un mystérieux homme apparaît et lui dit qu’il l’aime… Qui est-il ?
Mon avis
Gengoroh Tagame nous avons conquis avec sa série « Le Mari de mon frère ». Quel plaisir de le retrouver avec une nouvelle série pleine de tendresse. Cette fois, on rencontre Sora, un adolescent presque comme les autres. Il est tombé amoureux de Kenta. Mais aimer les garçons est considéré comme anormal. D’ailleurs, il est toujours bouleversé quand ces copains d’école tiennent des propos homophobes. L’école reste le lieu qui laisse transparaître les idées préconçues et les discriminations acceptées par la société. Que pourrait-il lui arriver si son secret venait à être dévoilé. L’actualité rien qu’en France en donne une réponse, une bien macabre vision. Pourra t’il un jour être lui même? Pourra t’il déclarer sa flamme? Que doit-il dire aux filles qui lui demande de sortir ensemble? Il ne pourra jamais dire ce qu’il aime non plus dans une conversation informelle. Devra t’il toujours mentir? Pourra t’il heureux un jour? Comment le savoir s’il ne rencontre pas un de ces semblables? Quand il trouve un bar caché et que le patron avoue ouvertement qu’il est gay, l’adolescent est rassuré. Pourquoi se permet-il cette liberté dans un monde si conservateur? Le manque de clientèle est-il en lieu avec ça? Pour l’instant, nous n’en savons rien. Le mangaka arrive très bien à faire ressentir aussi bien le mal-être, l’hésitation et l’enthousiasme. Tout cela permet vraiment de nous attacher au personnage principal. Nous avons hâte de dévorer les deux autres tomes. Surtout que l’on trouve de nombreux sujets abordés allant des doutes liés à l’adolescence, trouver sa place, arriver à se projet dans l’avenir, l’amitié et bien entendu sa sexualité. Tout est faire avec beaucoup de douceur, sans jugement et avec beaucoup de bienveillance. Aucun doute qu’il faut mettre l’ouvrage entre les mains des adolescents, des enseignants et des parents. Vous l’aurez compris. C’est une pépite à lire et à partager.
Un premier tome qui nous fait tomber sous le charmes de ces personnages si réalistes.
Lire l’avis de Ma petite médiathèque : « C’est le genre de lecture qui peut faire réfléchir et se faire dire “je devrais faire plus attention à ce que je dis, aux blagues auxquelles je ris” »
L’avis de La pomme qui rougit : « C’est poignant et extrêmement triste en même temps. Pendant ma lecture, je ressentais avec exactitude, cette sensation qu’il avait de se noyer, derrière ce masque qu’il ne cesse de montrer et qui l’étouffe. »
L’avis de Les voyages de Ly : « Des sujets toujours compliqués à aborder traités avec délicatesse, tact, sensibilité et intelligence.«
L’avis de l’Apprenti Otaku : « Ainsi, de la même façon que la précédente série de l’auteur, Our Colorful Days s’ouvre avec un premier tome riche, qui traite avec une véritable intelligence de sa thématique tout en étant très accessible, bienveillant et empreint de douceur. «
L’avis Les Blablas de Tachan : « Le mangaka insiste à plusieurs reprises pour montrer qu’être homosexuel ne devrait pas être considéré comme « hors norme » mais au contraire être normal comme l’est le fait d’être hétérosexuel, qu’on ne devrait pas avoir à faire son coming-out, tout comme on ne le fait pas quand on est hétéro. Ça ne fait que mettre une pression supplémentaire sur les épaules des jeunes qui n’en ont pas besoin. »