
« La revanche des bibliothécaires » est un livre destiné à un public averti. Il faut aimer passionnément les ouvrages, les mots, les auteurs, les bibliothèques… Grâce à ça vous pourrez grandement vous amuser dans un monde absurdement et follement drôle.
4e de couverture
Sous l’œil hautain d’un chat impassible, l’auteur avance, hésitant, essayant — vainement — d’échapper aux affres de la Création pour trouver le chemin du succès ! Pendant ce temps, l’éditeur travaille d’arrache-pied sur de nouveaux concepts : poésie pratique ; théories conspirationnistes de plages ; classiques résumés pour lecteurs pressés ! Le libraire, lui, tient bon la barre entre les avalanches de cartons et les demandes impossibles de son alter-ego infernal : le lecteur.
Et les bibliothécaires ? ils poussent leur chariots, sans bruit, seuls à savoir qu’ils dominent dans l’ombre ce petit monde qui s’agite en vain.
À grands coups de diagrammes abscons, de schémas absurdes et de strips hilarants, c’est le grand portrait du petit monde du Livre que Tom Gauld nous brosse ici, avec humour, finesse et intelligence !
Moins tatoué qu’Augustin Trapenard mais pas moins drôle que Bernard Pivot, Tom Gauld est publié chaque semaine dans le cahier littéraire du Guardian et il s’est imposé, en quelques années, comme l’un des auteurs incontournables du monde Anglo-saxon. Avec ce nouvel album, il nous offre de quoi réveiller notre rentrée littéraire…
Lectrices, lecteurs, amoureux des livres de tout poil : voici votre nouveau livre de chevet !

Mon avis
Tom Gauld est un homme passionné par le monde du livre. Pourquoi ne pas lui rendre hommage à travers une bande dessinée? L’ouvrage regroupe ces publications dans le cahier littéraire du « Guardian ». Un long strip avec une histoire très bien construite et bien souvent assez drôle. Le dessinateur/scénariste utilise beaucoup de style différent pour divertir son lecteur. On trouve des labyrinthes, des histoires à choix multiples, des détournements de titres… Chaque page est une surprise que l’on nous propose et que l’on savoure. C’est toujours assez distrayant et surprenant. Il s’amuse des tocs des lecteurs comme acheter des bouquins que l’on ne lit jamais et qui s’accumule ou de la présence d’un chat qui aime se mettre sur votre lecture. Il n’omet jamais le trouble de l’auteur qui peine à écrire son récit ou de l’éditeur qui lui demande de tout changer. On sent le vrai amour de Tom Gauld pour le support livre et des mots. Ils jouent avec les titres pour mieux nous dérider. Son style graphique est vraiment très anglo-saxons. On peut y voir une similarité avec le trait et l’humour de Jason Shiga. On passe un très bon moment qui donne envie de découvrir les autres créations publiée chez 2024.
Une lecture qui change des classiques franco-belges et qui permet d’enrichir notre imaginaire. Bien entendu, cela nous donne toujours envie lire et d’avoir des livres.


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