Valérian et Laureline – Tome 5 – Les oiseaux du maître – Jean-Claude Mézière et Pierre Christin

L’aventure on sait quand on la veut mais on ne sait jamais où cela vous emmener. Valérian et Laureline font face à bien de l’inattendue. Heureusement, la liberté va guider le peuple.

Valérian et Laureline échoue en mer. Quelque chose a attiré leur vaisseau tout comme leur bateau à moteur. La mer les a fait plongé dans une eau tourbillonnante. Par chance, un bateau les a sorti avec des algues. Etonnement, personne ne trouve leur présence étrange. Le plus important est qu’il travaille. Les oiseaux du maître veillent. Mais qui sont-ils? Qu’importe, il faut nourrir inlassablement le maître sans contester. Quand ce dernier s’est enfin restaurer les restes peuvent être partagé avec tous les indigents. Les deux héros vont tenter de sauver un jeune voulant justice pour tous. Ils vont être remercié comme il faut. La foule adore voir la punition qui rend fou. Toutefois c’est une folie très philosophique. Grâce à une logique propre à eux pourquoi pas essayer de destituer le boss? Les oiseaux en masse les attaquent. Par chance, les armes de nos héros en ont abattu assez pour avoir la paix un instant. Juste ce qu’il faut pour aller dans l’entre où tout se passe. Individuellement, la souffrance les accapare. Ensemble tout peut changer. Ainsi la liberté est redonnée à tous et chacun va pouvoir prendre un nouveau départ.

Pierre Christin n’a jamais manqué d’inventivité pour ces personnages. En voulant faire une escapade, les voilà tomber dans un piège. Sans surprise, grâce à leur courage et leur volonté, ils ont botté le cul au méchant. Sans surprise, le scénario ne change guère d’un tome à l’autre. On parle cette fois encore d’un despote qui contrôle les esprits faibles. Face à l’union, il ne peut qu’abdiquer. Mais chose assez amusante puisque l’esprit s’est enfui il n’a pas été terrassé. Va t’il revenir plus tard? Surtout que l’image de fin nous le montre sur le vaisseaux de nos braves héros. Il est malin se gros vilain. Encore une fois, je trouve cela assez moraliste. Un couple de blanc vient du futur et change favorablement la situation. Du moins, ils n’en savent rien. Donner de la liberté à un groupe qui a toujours suivi aveuglément un chef va rencontrer quelques difficultés. Forcément. Et les plus forts sont rarement les plus gentils, les plus bienfaisants. Ne détruisent pas une dictature par une autre? On a le droit à une phrase nous disant qu’ils apprennent le collaboratif et le partage. La blague!

A nouveau on entend Laureline dire des choses superficielles. Elle doit porter des vêtements abîmés : « Pfff… Il y a des missions élégantes, mais ce coup-ci, je suis gâtée… ». Et bien entendu, elle sera nue de dos, elle porte une robe assez déshabillée. C’est bien connu les femmes ont souvent chaud. Elle est souvent au sol, en position de défense. Après on veut nous faire croire que c’est une oeuvre féministe? Peut-être que c’est le regard d’un point de vue d’un homme en 1973.

Du côté graphisme et coloration, c’est assez inégale. On sent la pré-publication en presse où les pages sont réalisés au fur et à mesure des semaines. Par contre, au niveau des paysages, des costumes, des visages c’est un vrai plaisir à regarder. C’est très riche et très précis.

Il y a toujours des petits clins d’oeil à la culture populaire et ce tome ne fait pas exception. Par exemple, on trouve une référence à Astérix : « Engagez-vous, Rengagez-vous qu’ils disaient à Galaxity: » Les fans de bd trouveront d’autres pépites ici et là.

Un tome dont je ressors mitigé de la lecture. C’est trop simple.

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