Perfect world – Tome 7 – Rie Aruga

Une catastrophe naturelle change t’elle le lien entre deux individus? C’est possible qu’ils apprennent à se percevoir autrement. Mais cela fait-il germer forcément de l’amour?

4e de couverture
Après le séisme qui a frappé la région de Matsumoto, Kawana ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour Ayukawa. Contre l’avis de sa famille, et malgré la précarité de la situation, la jeune femme décide de partir à la rencontre de son ami. Mais avec la ville sinistrée, les communications et voies en piteux état, elle n’arrive pas à joindre l’architecte… La catastrophe aura-t-elle eu des conséquences irréversibles sur la vie de ce dernier ?

Mon avis
On craignait d’avoir une histoire qui allait encore s’étendre avec une grosse dose de mélo et de larmoiement. Rie Aruga a décidé d’y mettre un petit plus de psychologie sans pour autant se limiter à celle de comptoir. Kawana et Ayukawa viennent à se rapprocher suite au séisme. Elle ne pourrait pas vivre en sachant qu’il n’est plus sur la terre. Ce sentiment l’a complètement envahit et anéanti. C’est une façon aussi de montrer qu’en cas de catastrophe, une personne en situation de catastrophe risque sa vie. Elle demande plus d’attention. En effet, quand les meubles et autres objets s’effondrent au sol comment se déplacer en fauteuil? Et demeurer trop longtemps au sol peut lui être fatal. La mangaka souligne l’absence de considération pour les personnes handicapés dans son pays. Encore une fois, on assiste à une scène d’une grande violence quand les parents de Kawana la dissuadent de s’approcher d’Ayakawa car un handicapé est un boulet dans la vie. Eux voudrait que sa vie soit plus facile avec une personne normal. Et aussi que vont penser les autres si elle est avec une personne en fauteuil? Les contraintes du quotidien deviennent plus importante que l’amour. Les deux âmes soeurs se rapprochent et ouvrent un peu leur coeur. Bien entendu, nous n’allons pas passer à côté des moments d’apitoiement sur son sort. Le « Je t’aime moins non plus » subsiste en toile de fond et risque de prendre une nouvelle mesure. Le tome se termine avec l’héroïne qui plante son gentil copain pour voir Aykawa. Elle doit lui parler. Mais pour lui dire quoi? On le saura par la suite. On sait qu’il y a encore 5 tomes alors pas de précipitation. Les choses prendront leur temps. Les courts récits avec le couple ou amis avec handicap prouve qu’il n’y a pas une seule façon de faire et de vivre ensemble. Les possibilités restent multiples et c’est à chacun de trouver ce qui lui convient.

Une suite qui donne envie d’arriver à la fin pour le happy end obligatoire.

L’avis Les Blablas de Tachan : « Donc en dehors de la romance, j’ai vraiment apprécié que l’autrice aborde ce sujet dans ses propos sur le handicap. Elle continue à avoir un langage direct. A nous parler sans concession des difficultés des personnes à mobilité réduite aussi bien dans leur quotidien habituel que lors de moments plus exceptionnels et c’est terriblement touchant mais tragique. Ça marque. »

L’avis Les voyages de Ly : « Une série à ne pas manquer. La suite s’attend impatiemment. »

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