Le président du conseil d’administration a décidé de passer la seconde concernant le sort de Yankumi. Pourtant la jeune professeure de mathématiques fait tout pour lutter contre l’injustice. Son bon coeur n’est-il pas son meilleur atout?
4e de couverture
« Âge approximatif : la vingtaine. Traits délicats. Transpire l’intelligence. Regard légèrement triste. Taille : 1 m 76 voire 77. Bonne éducation. Elégant. »
Mon avis
L’éditeur est un malin. Il propose une couverture digne d’un hentaï avec une femme en position suggestive avec une vue sur sa grosse poitrine. On pourrait croire que l’on va assister à des scènes de sexe comme c’est proposé. Et pourtant, il n’y a rien en rapport et même Shizula est quasi-inexistante dans le récit. On s’interroge sur ce choix qui semble inapproprié et déplacé. Kozueko Morimoto propose plusieurs récits qui s’entremêlent sans pour autant nous préparer à la fin de la série qui s’approche. Il poursuit sur l’envie du président du conseil d’administration de virée Yankumi et fermer l’école. A chaque fois qu’il pense faire une alliance, elle se retourne contre lui. Bien qu’elle fasse partie des yakuzas, elle possède des vraies valeurs qu’elle protège à son corps défendant. Combien d’enseignants sont aussi impliqués? Combien sont-ils aussi proche des élèves en les écoutant? Même le proviseur-adjoint, assez couard, prendra sa défense. Elle a sauvé un adolescent du suicide à cause du rejet de sa famille avec des parents hauts placés. Un hommage très vivifiant à l’héroïne à travers le regard des autres. On sait ce qu’elle fait pour tout le monde grâce à ces principes. Ces étudiants l’apprécient tellement qu’ils n’hésitent pas à venir chez elle à l’improviste pour le nouvel an. Heureusement que Shin l’a prévient à l’avance pour cacher ses origines. Par chance, ils ne sont pas malins et ne voient pas les choses étranges. Le mangaka propose une petite pause humoristique avec ce chapitre. Il poursuit quand les adolescents vont faire du ménage dans un temple où il rencontre des fantômes et un démon. D’ailleurs, Yankumi bottera le cul de ce dernier pour sauver Shin. On ne touche pas à son élève préféré qui que l’on soit. Elle tiendra même le jeune homme contre elle. La prise de conscience de ces émotions ne sont pas encore au rendez-vous. L’homosexualité est de nouveau représentée avec son lot de clichés. Après bien des aprioris très déplorables, dorénavant on passe à homosexualité et éféminisation. Si un homme aime un homme, il doit alors se comporter comme une femme et se comporter autrement? C’est tellement navrant de voir ça et croire en plus que c’est drôle, c’est pire encore. Est-on encore obligé d’opposé virilité et homosexualité? Navrant. Espérons que les deux derniers tomes concluent en cohérence cette aventure qui mêle amour et clan.
Un tome assez plaisant à lire dans lequel on ne s’ennuie pas, bien que quelques clichés nuisent au côté sympathique et divertissant.