Le jour J approche à grand pas. Kenji et ses amis ne peuvent pas rester à rien faire. Arriveront ils à affronter AMI?
4e de couverture
Grâce à son pouvoir, Kanna gagne le respect des malfrats et des sans-abris de Shinjuku. Elle est enfin en mesure de se lancer dans le combat contre Ami et pourra ainsi venger son oncle Kenji. Mais voici qu’un homme surgit du passé pour la rencontrer. Une série qui n’est plus à présenter ! Ce thriller passionnant s’est vu décerner le prix des éditions Kodansha, fait rarissime puisqu’il était publié par un autre éditeur. En France, le manga de Naoki Urasawa a reçu le prix du meilleur scénario Angoulême 2004 et a été couronné d’un Japan Expo Awards en 2008. Cette nouvelle édition bénéficie de pages couleur, d’une traduction revue et d’une fin inédite qui reprend la conclusion de l’adaptation en film de 20th Century Boys.
Mon avis
On a toujours une forme d’impatience quand on lit « 20th Century Boys ». On se demande où va nous guider Naoki Urasawa. Sur la première page, c’est indiqué que cette fois pas de boucle temporelle. On aura le droit à un récit cohérent qui se suit. Du moins, c’est ce qui nous est écrit et ce n’est pas véritablement vrai. Pourtant nous l’avons cru car nous voulions savoir ce qui ce passe ce fameux jour J. Le lecteur est placé là aux côtés de Kenji et ces amis qui veulent éviter le pire pour la planète. La bande réfléchit à son moyen d’agir. Mais comment faire quand des gens meurent en se vidant de leur sang dans le monde entier? Quand le parlement prend feu? et surtout comment détruire un énorme robot? Nous sommes à ce moment fatidique où va s’écrire. Et là, on fait un bon dans le temps où l’on retrouve Kanna adulte. Elle écoute sans cesse la cassette dans un walkman de la chanson de son oncle. Elle a vécu un traumatisme qui l’a changé à jamais. Que s’est-il passé? Qu’est-ce qui a fait qu’elle a un sacré caractère maintenant? Nous n’en savons rien. Yukiji est bien là toutefois quelque chose à changer sans son attitude. Quoi? Voilà encore un gros lot de mystère qui tatillonne le lecteur. On ne peut pas en rester là. On veut bien faire des bons dans le temps si on a le droit à avoir des réponses. Jusqu’ou cela va aller? Le mangaka fait des clins d’oeil à des collègues mangakas qui ont subi la censure. L’art n’est jamais innocent.
Un tome passionnant qui se dévore d’une traite. Jusqu’où pouvons-nous aller?
L’avis Les Blablas de Tachan : « C’est donc un tome qui se présente au début sous des dehors classiques et qui est pourtant l’un des moments charnières de la série. L’auteur y fait preuve d’une grande maestria pour jouer avec la temporalité de son récit et avec la patience de son lectorat. «