L’amour peut se trouver même dans un café. Mais comment entrer en contact avec lui quand on ne partage pas totalement la même langue. Yuki va essayer même si elle parle la langue des signes et écrit en japonais.
4e de couverture
Yuki est une étudiante qui, comme beaucoup d’autres, construit son quotidien autour de ses amis, des réseaux sociaux et de ce qu’elle aime. Mais quand un jour, dans le train, elle croise un jeune homme qui voyage à travers le monde, son univers va être chamboulé : ce dernier, bien que trilingue, ne connaît pas la langue des signes. Pourtant, très vite, il manifestera pour elle un intérêt bien particulier… Comment réagira-t-elle face à ce camarade d’université entreprenant et communicatif ?

Le duo de mangaka, sous le nom de Suu Morishita, a décidé de faire vivre à leurs lecteurs une histoire d’amour entre une jeune femme sourde et un beau gosse voyageur. L’une lit sur les lèvres et signe et l’autre parle et apprend quelques mots en geste. Est-ce qu’il est possible que ces deux personnes puissent former un couple? Le handicap peut-il être un frein? La suite nous le dira puisque pour l’instant 4 tomes ont été publiés au Japon. Et la suite sera publiée selon le nombre de vente. La surdité reste un thème assez peu présent dans le 9e art en général. On pense à la série « A silent voice » qui parle plus de discrimination, d’agression et de harcèlement. Là nous sommes dans une romance classique comme tant dans les mangas pour filles. Pour l’instant, on découvre une jeune femme qui arrive à vivre sa vie dans trop de contraintes. Dans un premier temps, on se concentre principalement sur les émotions de l’héroïne, Yuki, qui se pose les même questions que n’importe quelle femme. C’est ça l’amour? Est-ce que cela peut-être réciproque? Le handicap ne veut pas dire forcément être différente d’une autre personne face à ces ressentis. Une femme, japonaise de surcroît, découvre les sentiments adultes et doit apprendre à les appréhender. Le petit hic repose sur le fait qu’elle est appareillée et que cela ne lui apporte rien à part entendre des sons incompréhensibles. Pourquoi ne fonctionne t’il pas? Pourquoi ne pas l’adapter? Pourquoi le porter alors? Est-ce une façon de critiquer l’appareillage pour s’adapter aux entendants? Les réponses seront éventuellement dans les tomes suivants. Est-ce qu’il y a la base d’un triangle amoureux avec ce fameux meilleur ami qui signe depuis leur enfance? Il n’est jamais vraiment très gentil. Est-ce par maladresse? Rin, l’amie essaie de jouer l’entremetteuse, est-elle sincère? On sent une tension lié à la surdité de Yuki. Tous les personnages sont présents avec le thème autour des rebondissements futurs. Qui va oser mettre des mots sur les passions qui animent leurs coeurs?
Un manga charmant et tout mignon avec une approche originale. L’amour peut-il triompher des frontières sociales?

L’avis Les blablas de Tachan : « Même si ce ne fut pas un coup de coeur, j’ai beaucoup aimé les débuts tout doux de cette petite romance qui a vraiment le potentiel pour devenir une série doudou / feel good. Avec son héroïne loin d’être enfermée par son handicap, qui vit sa vie malgré les contraintes et surmonte tout ça avec bonne humeur, la lecture est lumineuse. «
L’avis de l’Apprenti Otaku : « Quoi qu’il en soit, ce premier tome est une entrée en matière vraiment très belle, qui permet de rapidement s’attacher à ces deux personnages particulièrement touchants et bien écrits. Et l’esthétique mettant parfaitement en valeur l’ambiance et les qualités d’écriture du récit, la lecture en devient d’autant plus agréable. J’étais personnellement sur un petit nuage, et je n’ai qu’un regret, devoir attendre encore un mois la sortie du second tome. »
L’avis La pomme qui rougit : « En bref, c’est un titre qui m’a énormément charmé. Je suis déjà très impatiente de voir ce que la suite pourra donner. Je comprends pourquoi tant de personnes attendaient sa sortie ! »
L’avis de Les voyages de Ly : « Les sentiments et ce à quoi on peut faire face sont bien capturés, la relation est intéressante, la situation de Yuki a forcément des implications, et les autres vont forcément avoir des interventions.
Elle a fait le choix d’aller à l’université, là aussi il y a une réflexion intéressante. »