
Le collège ressemble de l’extérieur à un établissement tout à fait ordinaire. On y rencontre pleins d’adolescents boutonneux, bêtes et cruelles… Mais derrière les portes se trouve le collège invisible où l’on apprend la magie.
4e de couverture
Guillaume est un cancre. En magie, il touche pas une bille. alors il triche pour être le premier de la classe. juste au moment où le petit peuple cherche un nouveau magicien suprême pour le délivrer du mal absolu. et ils choisissent qui ? le premier de la classe du collège invisible ? guillaume, quoi ? et là, ils sont pas rendus ! fallait pas tricher !.

Le clin d’œil à Harry Potter avec Guillaume et son école est très marqué et affirmé. Pourquoi ne pas vouloir surfer sur la vague du fantastique avec des monstres? Et si les jeunes lecteurs sont prêts à dévorer des tomes assez conséquents et sans image, pourquoi ne pas lire une bande dessinée plus légère? Ange a décidé de prendre un peu le contrepied. Il faut tout de même se distinguer. L’anti-héros est faignant et va réussir à ne pas se faire virer que grâce à son meilleur ami. Ce dernier est malin et très doué. Un concours de circonstance change leur vie. Entre devenir représentant d’un peuple magique et adopter un dragon nommé Dragonnet ouvre des potentiels de rebondissement pour la suite dans une longue série. Le tome pose le cadre avec la dualité du monde des humains et des êtres magiques. Un équilibre se fait sous tension Bien entendu des forces du mal vont sévir et il va falloir que des braves jeunes gens interviennent. Comme le récit s’adresse à des adolescents, on trouve son lot de blagues faciles et potaches. Aucun doute que la cible s’amuse en tournant les pages.
La magie peut avoir un autre aspect qu’Harry Potter et être plus légère et absurde.