Hōzuki est chargé de gérer les enfers et ses 272 départements. Bien entendu, une telle charge de travail induit qu’il n’a jamais le temps de s’ennuyer. Il n’oublie jamais de s’amuser.
4e de couverture
Nombre d’âmes défuntes finissent dans les Enfers japonais, lieu sordide où les attendent punitions et tortures, sous la houlette du Grand Roi Enma. Mais c’est à Hôzuki, oni de son état et bras droit du Roi, que revient la responsabilité de superviser et régler les problèmes des 272 sections de cette entreprise bien huilée. Entre lourdeurs administratives, héros mythiques capricieux, rivalités mesquines et inefficacité de son supérieur comme de ses subordonnés, le stoïcisme de Hôzuki est une qualité indispensable pour permettre aux Enfers de s’acquitter de leur mission sacrée !
Mon avis
Hôzuki est l’assistant du roi Enma. Il a beaucoup de boulot et ne s’ennuie jamais. Par chance, il peut compter sur ces collègues pour faire du n’importe quoi ce qui l’oblige bien souvent à agir. Et, il aime assez aussi vivre des aventures et la taille du Pandémonium lui permet cela. Natsumi Eguchi a placé son récit dans univers extrêmement complexe. Les enfers, les habitants, les chefs, les damnations, les yôkais… sont très très documentés aussi bien dans la culture japonaise que chinoise. C’est un outil dans les religions polythéistes de communication. Par conséquent les référence sont très riches et dans de nombreux domaines. Le mangaka va faire référence à des éléments classiques sur le fonctionnement, les auteurs… Mais pour un occidental n’est-ce pas un peu chargé? Cela peut dérouter des lecteurs surtout si c’est une première lecture manga. Il n’y a pas de fil rouge dans l’histoire même au sein d’un chapitre. Par contre, pour permettre un ancrage moderne, on trouve des clins d’oeil avec « Hunter X Hunter », « Lamu », « Dragon Ball ». On s’amuse avec Momotarô qui s’occupe de gérer un jardin au paradis avec des pêche de l’immortalité, bien entendu. Pourtant, cela ne prend pas. On ne peut pas reproche la profusion de sources, leurs implications les unes dans les autres, les blagues, les jeux de mots… Une sorte d’ennui s’installe et les pages se tournent lentement. Même si le succès est au rendez-vous au Japon avec une adaptation en animé, cela ne garantie rien. Les adeptes des esprits et de la culture japonaise risquent d’apprécier. Pour les autres, j’en doute un peu. La suite à un tarif de 3,95€ ne se fera pas lire.
Un manga d’une opulence culturelle nipponne pourra séduire les passionnés comme ennuyer les non-initiés.
L’avis Les blablas de Tachan : « Malheureusement, je n’ai pas accroché à l’ambiance ni au ton, mais cela peut plaire aux amateurs d’humour et de fantastique folklorique car il y a de l’humour et du rythme. »