Mochi et compagnie – Tome 2 – Hiromu Shinozuka

Yûka fait de son mieux pour vivre avec ces amis. Parfois, ce n’est pas si facile. Peut-être qu’il y a une solution pour ça?

4e de couverture
Mochi, l’intraterrestre tout moelleux, vit désormais chez Yûka en compagnie d’Al, l’extra-terrestre, tandis que Joe, amoureux, continue de venir s’amuser avec eux. Leur quotidien bien mouvementé semble cependant soumettre la jeune fille à un nouveau stress, et le comportement de Mochi n’y est pas étranger. Heureusement, l’ingénieuse Al a la solution ! Se plonger dans les rêves de leur amie pour découvrir ses véritables sentiments ! Et qui est ce Kazuma qui déclare sa flamme
à Yûka ? Joe aurait-il un nouveau rival ?

Mon avis
La bande d’amis a pris ses aises avec Yûka. Elle est toujours là pour eux avec le sourire et la bonne humeur. Mochi prend trop ces aises et oublie de faire le nécessaire. Leur amie n’ose rien dire mais cela l’épuise. Al a crée une invention pour entrer dans les rêves des autres. Qu’elle ne sera pas leur surprise quand ils vont découvrir ce que leur hébergeuse pense à un individu en particulier. Il faut agir et vite pour changer la donne. Rien de tel pour créer toute une série de rebondissements plus amusants les uns des autres. On s’attache à ces créatures imaginaires assez mignonnes et toujours bienveillantes. Dans ce tome, un nouveau personnage fait son apparition avec la mère de Yûka. On l’avait déjà vu auparavant rapidement car elle est très sévère avec sa fille. Seule sa réussite scolaire est importante. Pour cela, elle l’a pousse toujours à bout. Il faut rappeler que dans la culture japonaise la réussite commence par l’école pour espérer un bon travail pour ensuite une bonne situation. Le travail il n’y a que ça de vraie. Hiromu Shinozuka le montre aussi à travers son héroïne car elle passe beaucoup de temps à l’école, à étudier, à faire le ménage, la cuisine, la couture… Pour son jeune âge, elle possède de très nombreuses compétences. On lui en demande toujours plus. Elle sait qu’elle devra toujours se surpasser dans sa vie jusqu’à épuisement. Son père n’est jamais présent pour cause de raisons professionnelles. Sa mère pourra t’elle jouer un autre rôle? Les compagnons pourront-ils donner une nouvelle impulsion à l’équilibre familiale? Bien que cela soit une série jeunesse, le mangaka aborde un aspect plus terre à terre de la vie réelle qui n’est pas forcément joyeuse. Le bonheur est possible quand on s’est bien s’entouré. La suite donne envie d’être découverte. Une bulle délicate de bonté qui fait du bien au moral qu’importe son âge.

Une lecture légère et distrayante qui change les idées et redonne le sourire.

L’avis de La pomme qui rougit : « En bref, on continue à découvrir de nouveau personnage, à suivre la vie de  tous les jours de Yûka avec ses petits amis et c’est vraiment agréable à lire, sans prise de tête ! »

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