Hatchepsout veut pouvoir accompagner son fils sur le trône. Mais les influences néfastes sont très proches. Peut-elle faire quelque chose pour changer la donne?
4e de couverture
Après la trahison de Satrê, Chepsout est obligée de changer ses plans… Elle se résout donc à porter l’enfant de pharaon et donne naissance à une fille en pleine santé. Hélas, l’état de Séthi, lui, commence à se dégrader ! Il doit mettre un terme à sa campagne et garder la chambre, très affaibli par le mystérieux mal gui le ronge. Lorsque la reine découvre que tout cela n’est qu’une manigance des prêtres d’Amon pour récupérer le pouvoir, elle prend une décision radicale : tuer son époux afin d’être la dépositaire de ses dernières volontés…
C’est ainsi qu’elle devient la régente du prince Djehouty, alors âgé de trois ans, avant d’embarquer avec lui pour Avaris ! L’Egypte ancienne revisitée à travers les yeux d’Hatchepsout, la première grande reine de l’histoire de l’humanité ! Reine d’Egypte n’est pas seulement un régal pour les yeux, c’est aussi une fresque historique minutieusement documentée sur le combat d’une femme trop libre pour son époque.
Son charisme, son intelligence et sa volonté sans faille sont ses meilleurs atouts, mais suffiront-ils à provoquer une révolution au pays des dieux ?
Mon avis
Une fois que l’on commence cette série, on a envie d’aller plus loin. Hatchepsout veut devenir pharaon et pour cela elle a déjà tué son mari. Maintenant, elle essaie de guider le prince Djehouty malgré ces 3 ans. Mais ces opposants font tout pour l’avoir dans leur poche. Et ils arrivent très bien en l’endoctrinant dans le culte de la violence et dans l’attachement à un homme qui le pousse à se surpasser. Comment ne pas voir dans cette attitude le portrait de son père, cruel et sans pitié. Il faut agir et vite. Est-ce possible? Peut-elle encore gagner la confiance de cet enfant? A moins qu’il y a une autre alternative? Par conséquent, elle doit d’entourer d’alliés et des fidèles. Par chance, son meilleur atout vient de réapparaître et il est prêt à tout pour elle. L’amour est-il la clé? Une femme a t’elle la possibilité de s’en sortir sans homme? Toute la société repose sur ce système. Vouloir tout changer demande beaucoup de diplomatie. On apprend de ces échecs pour avancer et s’endurcir. La conquête du pouvoir n’est pas une tâche facile. Les envieux ne manquent pas. Mettre en place une stratégie n’a rien de reposant. Chacun avance des pions avec précaution. Une fois encore Hatchepsout n’arrive pas à son objectif. Chie Inudoh arrive très bien à construire son scénario pour faire monter le suspens. Le graphisme est toujours aussi précis, riche et dense. On peut se demander pourquoi ces gros plans sur des poitrines et le corps mince des femmes. Est-ce pour attirer un public d’hommes plus avides d’images érotiques voir sexuelles? Une intrigue qui évolue progressivement pour créer de la tension et pour ouvrir le champ des possibles. Une nouvelle alliance va t’elle donner un nouveau souffle?
Un tome qui se lit d’une traite en attendant de savoir ce qui va arriver.
L’avis Les blablas de Tachan : « En tout cas, l’histoire avance bien. L’alliance entre intime et politique se fait toujours aussi bien. Et on entre vraiment à partir d’ici dans les parties les plus intéressante de la vie de la future Hatchepsout. »
L’avis Les voyages de Ly : « Nous voyons ce qui se passe à la cour, et comme les gens peuvent se faire de fausses idées, et également une jeune femme très sollicitée. A travers cela, nous pouvons également voir une certaine bienveillance de la régente. »