Et si au lieu de courir toujours après la croissance absolue on cherchait à la verdir? La controverse pointe son nez. Y a t’il des réponses possible, réaliste et faisable pour concilier écologie et économie?
4ème de couverture
Croissance et écologie sont-elles compatibles ? Existe-t-il un modèle capable d’assurer à la fois la croissance économique et la préservation de notre environnement ? Quelles solutions pour notre développement futur ?
29 juin 2020. Convention citoyenne sur le climat. Emmanuel Macron adopte 146 propositions citoyennes. Arnaud, devant le discours, est content : des solutions vont enfin être apportées pour adapter notre économie aux enjeux climatiques. Mais ce n’est pas l’avis de son beau-père Doc qui, tout en l’écoutant dérouler ses arguments, va tout faire pour le détromper…
Mon avis
J’adore la collection « Octopus » chez Delcourt qui vulgarise des sujets assez complexes que soit la santé, la mode ou la sexualité. Cette fois-ci c’est un autre sujet dans l’air du temps qui débarque avec la notion de croissance verte. Les deux termes ne sont pas dichotomiques à ce que l’on pourrait croire. Le terme se fait de plus en plus entendre. La valeur d’une société ne se fait que par rapport à son PIB dans lequel de nombreuses notions ne figurent pas. Faut-il changer les critères pour qu’il représente l’ensemble des éléments constitutif d’une économie? Faut-il réinventer complètement le PIB? Tout ce qui compte c’est l’inlassable croissance qui ne doit jamais ralentir ou baisser. N’est-ce pas utopique de garder ce modèle post seconde guerre mondiale? Les rapports du GIEC sont de plus en plus alarmants et pourtant aucun politique ne semblent prendre au sérieux les conclusions. Les dirigeants se réunissent lors de conseils et s’engagent à agir. Par chance, il n’y a aucune amende en cas de non respect des objectifs. La responsabilité d’agir doit-elle reposer uniquement sur les citoyens et à titre individuel? La pandémie incite à proposer de nouveaux paradigmes. C’est là qu’arrive la croissance verte. Est-ce uniquement tourner avec les énergies qui ne seraient pas fossiles? La définition n’est pas si aisée à faire et ces actions encore moins facile. Anthony Auffret montre les différents regards à travers plusieurs personnages à l’approche radicalement opposé. Au final, la solution idéal n’existe pas. Toutefois, il faut tout de même commencer à faire. Et pas seulement une réunion citoyenne pour de la communication. L’écoblanchiment à ces limites. Côté graphisme, on retrouve le trait de Marion Montaigne avec « Tu mourras moins bête » et son petit robot. Les deux dessinateurs montre leur volonté d’aller à l’essentiel en parlant de choses sérieuses à destination du grand public. On nous propose de comprendre tout en s’amusant. Quoi de mieux?
Une bd qui permettra de mieux comprendre des notions d’économie qui ne semblent pas si facile à lier à l’écologie.
Ok, ça c’est pour moi 🙂
Les choses changent quand on met l’économie dans la boucle. L’écologie n’a de valeur que s’il y a de l’argent de l’autre côté. Les valeurs humaines et éthiques n’ont pas d’importance au final.
C’est pour cela que je me méfie aussi du bio, il y a trop de fric à se faire et les margoulins s’y engouffrent pour se faire un max de pognon et le type à la base, lui, il est toujours dans la merde, gagnant peu.
Business is business, faut faire du fric, les valeurs humaines, ils s’en foutent, sauf quand ils en ont besoin (pour eux).
C’est difficile de trouver les choses écologique sans voir l’aspect financier un peu malhonnête derrière. Ce n’est pas que cela n’existe pas, c’est juste difficile à trouver.
Mais en influençant l’économie, cela pousse à réfléchir à l’écologie. Comme l’énergie, est-ce que le débat c’est juste pour ou contre le nucléaire? fin ou non de l’énergie fossile? C’est plus complexe. Si on n’incite pas économiquement à pousser la r&d à inventer de nouvelles choses.
L’Homme pensera toujours à l’aspect financier, si on n’avait pas inventé le fric, il penserait en matière de troc et sur le fait de « comment arnaquer l’autre »…
L’écologie est plus complexe qu’on ne le pense et parfois, en pensant faire bien, on fait pire que mieux… sans avoir une vue globale de l’ensemble, on foutra le bronx
Non, on le fout déjà !
C’est difficile de comprendre les choses surtout que tu peux lire tout et son contraire. Il faut apprendre à poser plus de question pour mieux comprendre. Un vrai exercice.