Qu’importe où nous sommes en France, on pourra toujours trouver un breton. C’est un peu comme un festival, y en a t’il sans que l’on voit le fameux drapeau? Bélom nous donne les codes pour assimiler la culture locale.

4ème de couverture
Fier. Le breton étonne.
Tenace. Le breton impressionne.
Courageux. Le breton épate.
Rebelle. Le breton stupéfait.
Silencieux. Le breton apaise.
Solidaire. Le breton édifie.
Devenez breton. Ou restez-le si vous l’êtes déjà.
En découvrant tous ses secrets.

Mon avis
Comment pouvoir passer à côté de la culture bretonne? Entre les drapeaux que l’on voit lors de tous les festivals en France, les crêperies, les kouignettes au beurre salé… impossible de ne pas la voir. A cela se rajoute la fête de la Bretagne, les festivals interceltiques et quelques chansons populaires reprises par des artistes à la mode. Puis qui n’a pas un ami ou une connaissance qui vient de cette partie du territoire? Manifestement, on ne peut pas en dire autant ni de l’Auvergne ni de la Champagne. Quoi de plus normal qu’un dessinateur s’intéresse à ce sujet pas si innocent. Bélom à travers son trait assez direct nous immerge dans ce monde où tradition se combine à touristique, ou la vérité côtoient les clichés. Il aborde tous les aspects sans jugement de valeur. On découvre des artistes, des villes, des noms, de la cuisine, des sigles, des lieux culturelles, l’élevage intensif de cochon, les algues vertes, les usines de mise en conserve… Le lecteur sourit, s’amuse car forcément un ou plusieurs sont évocateurs qu’importe d’où nous venions. Une façon de rendre hommage à ce territoire dont on ne doute pas que le dessinateur apprécie. A sa manière, il veut transmettre à tout à chacun. Des personnes comme moi, qui n’ont pas de lien familiale ou de résidence secondaire, n’aurait pas d’intérêt à se pencher sur cet ouvrage. Pourtant, mon entourage breton est une base affective forte qui m’a poussé à aller vers lui pour qu’il aille vers eux. Leur identité qu’il revendique incite les autres aussi à faire des présents très orienté. La bouche est bouclée.

Malgré quelques aprioris sur les livres à thèmes identitaires, la lecture est drôle et léger. Un cadeau qui risque de faire plaisir.