Tout semblait paisible et routinier au collège. Mais la réalité sociale du pays vient frapper dans leur quotidien. Tous les week-end des élèves devront partir à la guerre.
4ème de couverture
Yû, dessinatrice du manga officiel des Enfants Loups, revient en français avec sa première série originale : Dernière Heure. Autant récit d’un quotidien bouleversé par la guerre que romance quotidienne, autant manga culinaire que de science-fiction, ce seinen poétique, pacifiste et éthéré s’attarde autant sur ceux qui partent sur le front… que sur ceux qui restent. Entre douleur, angoisse, espoir, incompréhension et indépendance alimentaire.
Cela fait cinq années que le Japon est en guerre. Mais Saku, jeune collégien, ne le réalise pas vraiment. Vivant sur une petite île isolée, son quotidien n’est synonyme que d’ennui, entre les cours et la frustration de repas trop sommaires. Pourtant, tandis que les affrontements semblent s’intensifier, une terrible nouvelle vient bouleverser sa vie et celle de ses camarades : désormais, chaque vendredi, certains d’entre eux seront appelés à aller se battre sur le front. Tous, sauf Saku et Miyako, son amie d’enfance, exemptés sans savoir pourquoi de partir à la guerre…
Mon avis
La couverture a quelque chose de dérangeant et d’intriguant. On voit une jeune fille qui n’est pas majeur qui nous regarde. Elle est en tenue d’écolière avec une arme à feu dans le dos. Les enfants doivent-ils faire la guerre? On pourrait l’affirmer. Ce premier tome est concentré sur des enfants qui vivent sur une île qui étaient éloigné d’une réalité horrible avec un bataille au pays. Mais voilà qu’une lumière émerge du ciel et des nuages de fumée s’observe. Qui s’affronte dans ce combat? On ne le sait pas. Pourquoi ce conflit? On ne sait pas. Peut-être des extraterrestres. Yû s’oriente sur un trio amoureux. Miyako aime Saku qui aime Shinokawa. L’amour peut-il avoir sa place dans ces circonstances? Les deux premiers sont exemptés d’aller sur le front, ce qui les énerve autant que les autres. Chacun a ses atouts et s’entraident pour ne pas sombrer. Les adultes sont assez rares dont les plus grands s’occupent des plus jeunes. Et pour l’instant, aucune naissance n’est prévu. La société pourra t’elle se renouveler? L’impact de la guerre sur la population civile se ressent là. La mangaka insuffle beaucoup de psychologie à ces enfants qui apprennent à faire face à l’improbable. Garder l’espoir et le donner aux autres pour survivre le mieux possible au jour le jour. On a envie de savoir où va nous mener le récit. La série en 4 tomes est très prometteuse.
Un manga étrange et touchant qui souligne que le monde peut changer en un instant. Comment faire face?
L’avis Les blablas de Tachan : « Dernière heure est un titre prometteur, qui traite de façon originale du sujet lourd que sont les pays en guerre et les conséquences sur la population civile. J’aime énormément le trait de l’auteur aussi bien dans la rondeur de ses personnages que dans la beauté des paysages de leur petite île. Sachant que la série sera courte, je ne m’avance pas beaucoup en disant que je la lirai jusqu’au bout pour voir où Yû compte nous mener. »
L’avis Les voyages de Ly : « C’est une lecture des plus originales et des plus envoûtantes. On est dans du tranche de vie, des jeunes gens vont à l’école. »