Yawara – Tome 3 – Naoki Urasawa

Yawara veut devenir une jeune fille ordinaire. Mais son grand-père lui prévoit un avenir grandiose. Va t’elle changer d’avis en affrontant une championne du monde?

4ème de couverture
Depuis toute petite, Yawara Inokuma a été entraînée par son grand-père Jigorô Inokuma, un champion de judo, qui voit en elle une future star de la discipline. Il a été annoncé que les JO de Barcelone accueilleraient enfin la discipline féminine dans la compétition. Jigorô rêve donc de faire de sa petite-fille la première championne olympique féminine de judo. Mais contrairement aux attentes de son aïeul, la jeune fille ne rêve que de mode, d’amour, d’idol… Bref, elle n’aspire qu’à une vie d’adolescente ordinaire, loin des entraînements et des compétitions. Mais c’est sans compter son talent inné pour le judo, que son entourage ne lui permettra pas d’oublier…!

Mon avis
Aussitôt que l’on commence une série de Naoki Urasawa, on ne peut s’empêcher d’aller plus loin. Même si « Yawara » est sa première publiée au Japon et la dernière publiée en France, cela ne change rien au plaisir de se plonger dedans. Bien que l’on sente sa patte encore jeune, il avait déjà l’art de monter des histoires assez singulière avec une construction assez atypique. On sent que le manga est à destination de ces messieurs car on a le droit à des gros plans sur son corps encore prépubère. Ainsi que des remarques des garçons qui ont changé de comportement depuis qu’ils savent sa force et qu’ils l’ont vu pour certains en petites tenues. Et bien entendu, la demoiselle est tombée amoureuse d’un homme qui pourrait presque avoir l’âge de son paternel. On ne va s’attarder sur ce genre du chose devenu bien trop commune au monde du manga. Qu’importe car au final on l’adore notre sportive qui a le coeur sur la main. Ce tome montre un revirement dans l’attitude de la judoka. Elle ne faisait que le strict minimum pour faire plaisir à son grand-père. Quand elle doit faire face à une adversaire d’un tout autre gabarit la facilité n’est plus au rendez-vous. Bien entendu, il va falloir attendre la suite pour savoir quelle chemin va suivre Yawara. Va t’elle aller dans le sens de son papi adoré ou va t’elle choisir le chemin d’être quelqu’un d’ordinaire? En tout cas, on n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce tome assez volumineux. Un nouveau personnage débarque bien qu’on ne voit que son ombre dans le père de l’héroïne. Et le journaliste tombé amoureux va montrer à quelle point il est corvéable. Les lois des émotions ont ses raisons. Comment ne pas avoir envie d’aller plus loin pour savoir ce que nous réserve le mangaka? Impossible.

Un manga passionnant du début jusqu’à la fin. On risque même d’aimer le judo sans même ne l’avoir jamais pratiqué.

L’avis Les blablas de Tachan : « Ainsi, Urasawa nous propose vraiment un shonen 100% sportif mais à sa façon, c’est-à-dire avec un humour omniprésent et potache qui me rappelle les grandes heures des shonens des années 80-90, époque où il a été lui-même écrit. « 

L’avis La pomme qui rougit : « En bref, ces deux tomes étaient vraiment plaisants et malgré leur belle épaisseur, j’ai quand même trouvé cela un peu trop court. J’aime énormément ce manga et c’est toujours un plaisir de le lire ! »

L’avis de l’Apprenti Otaku : « les points communs entre Yawara et Happy ! ne manquent pas. Dans les deux cas, on suit une jeune fille au talent inné dans sa discipline, mais ayant un rapport compliqué au sport en question. Que ce soit Yawara ou Umino, les deux semblent plus contraintes de pratiquer le sport qu’autre chose, même si cela évolue au fil du récit. On constate également dans les deux cas qu’un élément familial semble les pousser à continuer. »

6 commentaires

    • mais comment est-ce possible?
      Le tome 2 vient d’arriver à la média et j’ai hâte d’aller le chercher pour lire la suite. La média de Paris a acheté presque toute la série. 🙂

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