Gus a toujours grandi dans la forêt coupé du monde. Mais quand son père vient à mourir c’est un autre univers, très cruel qui s’ouvre à lui. A t’il quelque chose d’exceptionnel par rapport aux autres comme lui qui lui permettra de survivre?
4ème de couverture
Dix années ce sont écoulées depuis la mystérieuse pandémie qui frappa la Terre et décima la quasi-totalité de la population. De celle-ci, naquit une nouvelle espèce : mi-homme mi-animale.
Gus fait partie de ces enfants hybrides dont on ignore tout, livré à lui-même depuis la mort de son père. Au cours de son voyage à travers une Amérique dévastée, Gus croisera la route de Jepperd, homme massif et taciturne avec qui il se met en quête d’un refuge spécialisé. Mais sur leur route, les chasseurs sont nombreux.
Mon avis
Il ne faut pas regarder la série Netflix avant de se plonger dans le comics. Déjà, cela réduit le niveau de surprises dans le récit et on s’attend parfois à ce que l’on a vu. Nous avons des biais de lecture ce qui est bien dommage. Toutefois, on se laisse prendre au jeu. Comment ne pas tomber sous le charme de Gus, cet enfant animal qui a grandit loin de toute civilisation avec son père. Malheureusement, il va devoir quitter son pré carré et le monde est d’une cruauté sans nom. Jepperd lui a menti et tellement d’autres après faut-il garder l’espoir? Ce garçon est différent et il est possible qu’il soit le premier de sa race. Pourquoi? Comment? Y a t’il vraiment un lien avec la destruction de la race humaine? Une façon très élégante de parler de virus, de cible et de contamination ciblée. L’Homme n’est-il pas capable de trouver le moyen de commettre un tel génocide? L’Histoire nous prouve le contraire. Quelque chose de plus gros se cache derrière et nous en saurons plus dans la suite. Surtout que l’on voit commencer à se constituer une révolte de ceux qui veulent changer les choses. Jepperd et Gus sont les graines de la tempête qui gronde. Le lecteur ne peut pas rester sur cette fin. L’adaptation en série a fait l’impasse sur un aspect assez lourd. Le scénariste fait sans cesse référence à la bible et ces pratiquants. En effet, cela montre l’endoctrinement, le phénomène de groupe, la pression sociale. Mais l’omniprésence étouffe un peu et cela n’est pas si nécessaire puisque l’adaptation a retiré cet aspect et cela ne manque pas. Pour l’aspect graphique, c’est dense, c’est brutal, c’est rugueux. Si vous êtes un adepte de la ligne claire, cela va piquer les yeux. Par contre, si vous êtes habitué à lire des comics, rien n’a signalé de spécifique. Un premier tome qui donne le ton et de poursuivre.
La fin du monde est proche, aucun échappatoire n’est possible? Et si au contraire, cela laissait le champ des possibles ouverts?
Cela fait quelques années que j’hésite à me plonger dans ce comics (ou son adaptation télévisuelles). A voir si j’en ai l’occasion un jour !
Il est dispo dans certaines médias. 🙂
C’est vrai, mais je n’ai pour l’instant pas repris d’abonnement afin de me concentrer sur les livres déjà en ma possession, donc ce sera « un jour », en espérant ne pas oublier (j’ai noté, mais la liste d’envies est si longue…). L’adaptation m’est donc plus abordable pour l’instant puisqu’elle est sur une plateforme de streaming (mais vaut-il mieux commencer par la série TV ou les comics ? L’éternelle question!) 🙂
Je pense qu’il faut commencer par le support original pour voir comment c’est adapté. En général, tu vois deux productions très différentes. Le comics a souvent un dessin un peu dur, rugueux contrairement à l’image de la série, très belle, lumineuse, avec le supplément musique douce.