Herbivore et carnivore cohabitent ensemble à l’école. La consommation de viande est bien entendu interdite. Mais voilà que quelqu’un a assassiné Tem, l’alpaga. Qui est le coupable?
4ème de couverture
À l’institut Cherryton, herbivores et carnivores vivent dans une harmonie orchestrée en détail. La consommation de viande est strictement interdite, et les dortoirs sont séparés en fonction des régimes alimentaires. Tout pourrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes… mais la culture ne peut étouffer tous les instincts. Quand le cadavre de l’alpaga Tem est retrouvé déchiqueté sur le campus, les méfiances ancestrales refont surface !
Legoshi est la cible de toutes les suspicions. Parce qu’il était proche de Tem, parce qu’il est une des dernières personnes à avoir été vues en sa compagnie, et surtout… parce que c’est un loup. Pourtant, sensible et timide, il fait son possible pour réprimer ses instincts. Hélas, ses efforts sont vains face au vent de discrimination qui souffle sur le pensionnat…
Le seul qui pourra apaiser ce climat de terreur est le Beastar, le leader de l’école. Pour l’heure, les candidats se préparent, les élections approchent… Le favori n’est autre que le cerf Louis, étoile incontestée du club de théâtre auquel appartient Legoshi. Bien décidé à remettre les carnivores à leur place, il fait mine de ne pas craindre les crocs acérés du loup gris. Mais peut-être serait-il mieux avisé de ne pas le sous-estimer !
Allégorie frappante de notre société, Beastars renverse toutes les conventions ! Quand l’herbivore fait preuve d’une ambition carnassière, le loup devient le paria… Au cœur de jeux de pouvoir impitoyables, jusqu’où peut-on refouler sa vraie nature ?
Mon avis
Paru Itagaki a créé son univers à travers son manga « Beastars ». Déjà, cela peut dérouter ceux qui sont habitués à lire « Naruto », « One piece » ou « Samourai 8 ». Ici vous ne trouverez pas de dessins très lisses et léchés. On voit les traits de crayons plus ou moins denses. Puis, la mangaka fait le choix de l’anthropomorphisme avec des clans marqués avec d’un côté les herbivores et de l’autre les carnivores. Le premier tome débute avec le meurtre d’un alpaga. Tous les soupçons se tournent vers les carnivores car ils ont soif de viande. On nous présente quelques élèves de l’Institut Cherryton où il y a un club de théâtre ouvert à tous. Un personnage ressort avec Legoshi, un loup. Est-ce lui le coupable? On ne sait pas trop, le doute règne. En tout cas, une petite voix commence à le titiller en lui disant qu’il faut laisser son instinct parler. Et à 17 ans, il s’en passe des choses dans le corps et dans l’esprit. Petit à petit, on apprend à le connaître et on se demande aussi s’il pourrait être coupable malgré lui. Un évènement se déroule dans l’école et qui donne le nom à la série. Bientôt le Beastar va être désigné et ce titre lui permettra d’intégrer la caste supérieur de la société. Tous pensent que c’est Louis le cerf, star du club de théâtre qui va choisi. Le côté psychologique n’est pas laissé de côté. Comme tous les adolescents, on sait qu’il y a ce qui apparaît et la réalité des sentiments. Sans oublier d’aborder les aspects relationnels et sociétaux avec la volonté de conformisme, la cruauté envers les autres pour s’affirmer, l’ignorance qui amène aux clichés et au rejet… Tout est réuni pour donner envie d’aller plus loin surtout avec la scène de fin avec le franchissement d’un interdit. Toutefois, l’engouement qui semble assez important dans la communauté de lecteur manga ne m’a pas touché.
Un manga qui donne à réfléchir sur une société pleine d’injustice et de préjugés.
L’avis de l’Apprenti Otaku : « Mais dans le cas de Beastars, nulle déception puisque le récit, bien que très différent de ce à quoi je m’attendais, dévoile dès ces deux premiers tomes une grande richesse. Les thématiques sont déjà très variées, des plus attendues aux plus originales. «
L’avis Les blablas de Tachan : « On sent vraiment plein de bonnes idées en germe dans ce premier tome, qui se contente pour l’instant de poser les bases, mais quelles belles bases. On commence à peine à effleurer ce qui pourrait faire toute la complexité du récit : discours sur la différence et la tolérance, travail autour de l’instinct, duels pour la domination, etc. »
Avec l’image que tu as mis en avant, je constate le gouffre visuel qui a fini par se creuser au fil des tomes. On sent que le style de la mangaka n’était pas encore aussi assuré.
Mais même avec la hausse qualitative visuellement, pas sur que tu y trouvera davantage ton compte.
Ce n’est pas pas que j’ai besoin de lire des choses lissent pour un manga. Surtout quand tu vois ce qui existe maintenant en bd, je ne peux pas prendre ce graphisme comme agressif. Mais j’ai eu du mal à rentrer dedans. Peut-être que comme je l’ai lu coincé dans le métro qui était bondé pour cause de salon de l’agriculture a influencé. Peut être qu’il faut que je lise le tome 2 pour mieux faire mon avis.
C’est vrai que le contexte de lecture peut jouer.
Après, j’ai accroché direct pour ma part, donc je ne saurai dire si ça ira mieux pour toi par la suite.
on verra si le hasard me guide sur la suite 🙂 Je l’ai réservé à la média car il était dans les coups de coeur.
Ravie de voir que tu te lances ! Tu n’as pas fini de réfléchir avec ce titre 😀
Si je tombes par hasard sur le tome 2, je le lirais 🙂